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24 novembre 2024

Cérémonie de commémoration des 56 ans de la catastrophe Ajaccio-Nice

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Le 9 septembre 2024, la ville de Nice a rendu hommage aux 95 victimes de la catastrophe aérienne de la Caravelle Ajaccio-Nice, survenue en 1968. 56 ans après l’accident, le mystère entourant les causes du drame demeure, mais la mémoire des disparus reste vive.

Le 11 septembre 1968, une Caravelle d’Air France reliant Ajaccio à Nice s’écrase en mer au large d’Antibes. Les 95 personnes à bord, dont 13 enfants, périssent dans l’accident. Les causes de la catastrophe restent mystérieuses. Plusieurs hypothèses ont été avancées, y compris une explosion en vol, elle pourrait avoir été causée par un missile. Cependant, cela n’a jamais été prouvé. L’enquête n’a pas permis de déterminer de cause officielle, laissant planer des doutes et des controverses. 

Hommage aux Victimes et Recherche de Vérité

La cérémonie a débuté par un discours de Mathieu Paoli. Dans son discours, il fait l’éloge aux 95 personnes mortes lors du crash du 11 septembre 1968. Il rappelle aussi la volonté des survivants des familles des victimes de vouloir connaitre la vérité sur le crash. Déterminer si un dysfonctionnement ou un tir de missile en est la cause. Il rappelle aussi la lettre de l’Élysée début février 2024. Elle indique la volonté d’Emmanuel Macron de discuter du crash.

La cérémonie a enchainé sur la lecture d’un poème à la fois en français et en corse. Un membre d’une des familles des victimes de ce terrible drame a rédigé le poème. Il évoque la douleur de vivre éloigné de nos proches, avec peu d’espoir de connaître les événements du jour du drame.

Ensuite, les membres des familles des victimes ont rendu hommages aux victimes en déposant des bougies sur la stèle. Suivit par la lecture des noms des victimes. Puis vient le dépôt de fleurs par les familles, l’association, le maire d’Ajaccio, le département de Corse, Air France, le maire de Nice, le département de la Côte d’Azur et par le président de la République.

La fanfare de la gendarmerie de Nice joua la Marseillaise juste après. Juste après cela, cinq personnes chantèrent en acapella un chant corse. Puis la fanfare joua Diu Vi Salvi Regina.

La cérémonie se termina sur le chanoine délégué diocésain du service politique et société venant bénir la stèle du souvenir.

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