La saison 2024-2025 de la Ligue Magnus reprend demain. À cette occasion, faisons un tour d’horizon des nouveautés qui ont marqué l’intersaison des Aigles de Nice.
Cela faisait cinq ans que Nice ne s’était plus qualifié pour la phase finale de la Ligue Magnus. En 2024, c’était chose faite, puisque les Aigles ont terminé la saison régulière à la huitième place avec 54 points. Soit trois unités d’avance sur la première équipe en play-down. Une réussite pour le club, qui a ainsi atteint son objectif. Face à Rouen, champion 2024, en quart de finale, la marche était cependant trop haute (4 défaites pour une victoire). Ce parcours démontre que les Azuréens sont sur une pente ascendante, mais qu’il reste encore du chemin à parcourir pour rivaliser avec les meilleures équipes du championnat, une réalité que le club connaît bien.
Un organigramme repensé
Cette année, Nice enregistre l’arrivée d’un nouveau manager général, Nicolas Tomasini. Passé par Grenoble et plus récemment Chambéry, il dispose d’une solide expérience dans la gestion de grandes équipes. «Mon rôle cette saison sera de structurer le club à tous les niveaux, précisait-il en conférence de presse. L’une de mes priorités est de mettre en place un organigramme plus cohérent et de renforcer les différents départements, étape par étape, afin de préparer au mieux l’arrivée dans la nouvelle patinoire prévue pour janvier 2029.» Ce nouvel équipement, qui pourra accueillir 5000 spectateurs, sera la pierre angulaire du projet niçois, soit une capacité cinq fois supérieure à la salle actuelle.
Avec cet outil, le nouveau manager espère «progressivement entrer dans une ère extrêmement professionnelle, comparable à ce que l’on voit à Rouen, Grenoble ou Marseille. Grâce à cette patinoire, nous allons devenir des challengers sérieux pour le championnat dans les années à venir, c’est certain.»
À ses côtés, Laurent Izapow a été nommé directeur général du club. Avocat de formation, spécialisé en droit du sport et des sociétés, il a participé à la création de la société Nice Hockey Élite en 2017. «Nous allons travailler rigoureusement afin de renforcer la place de Nice dans le hockey sur glace français», assure le nouveau dirigeant.
Un mercato très agité
Côté staff, Frantisek Stolc rempile pour une deuxième saison, avec l’objectif d’atteindre de nouveau les playoffs, comme l’an passé. Cependant, la tâche s’annonce ardue, puisque l’équipe a été profondément remaniée, avec 19 départs pour 17 arrivées. Une situation loin d’être évidente pour le staff. « Le marché est toujours compliqué. Nous voulions conserver certains joueurs, mais ils ont reçu de meilleures offres, notamment de leur pays. Cependant, nous avons su les remplacer par des joueurs de qualité », expliquait l’entraîneur. Si le club a perdu des cadres tels qu’Ondrej Kopta, Nikita Bespalov, Yevgeni Nikiforov ou encore Jesper Larinmaa, il pourra toujours compter sur des joueurs d’expérience comme Marc-André Lévesque ou Luka Kalan.
Parmi les nouvelles recrues, on note l’arrivée du gardien international français Raphaël Garnier. L’effectif a été rajeuni dans l’optique de bâtir une équipe compétitive d’ici cinq ans. « Je suis persuadé que c’est une combinaison gagnante pour un club comme les Aigles de Nice. Les jeunes talents français ont plus de chances d’obtenir du temps de glace chez nous que dans les grands clubs du championnat, comme Rouen, Grenoble ou Angers », affirme le coach des Aigles.
Concernant les matches amicaux, Nice affiche un bilan de deux victoires pour deux défaites. Les Aigles ont commencé par une victoire à Briançon (2-3), avant de subir deux revers contre cette même équipe (1-3 puis 1-4 en Riviera Cup). Point positif : la victoire sur la patinoire de Marseille (4-5) en fin de semaine dernière.
Demain, Nice débute sa saison en Ligue Magnus en recevant Chamonix à 20h, à la patinoire Jean-Bouin.
