Nice Street Art Project a organisé pour sa 2è édition , un colloque international et transdisciplinaire consacré aux rapports entre street art et poésie. Cette année, le thème est placé sous la poésie « Poets on the Walls ».
Plusieurs rencontres, conférences, visites et un vernissage ont lieux. Ernest PIGNON-ERNEST et Niels SHOE Meulman sont les artistes far de cet événement.
« L’art ça ne se regarde pas, ça se fréquente », explique Robert Roux, Conseiller Municipal de la Ville de Nice, Délégué aux Arts dans l’espace public.
Depuis trois ans, le Street Art se propage de plus en plus dans la ville de Nice.
Un art auparavant critiqué et associé aux « taggers » devenue aujourd’hui, le nouveau mouvement planétaire de l’art contemporain.
Mot sans image, avec image, revisiter, sur un mur, un sol, sur tous et n’importe quoi … sont les différentes façons créatives d’invoquer le Street Art. Pourtant, inexplicable, il procure une émotion à la fois poétique et sentimentale.
« Un besoin de communiquer », « revendiquer la tristesse des lieux », détail, Edwige Comoy Fusaro, Maitre de conférence HDR, au colloque de l’auditorium de la BMVR Louis Nucéra.
« Faire passer un message ». C’est pour cela que les street-artistes réalisent leurs œuvres dans des lieux publics urbains, afin, d’être vu de tous.
Palissades des travaux du tramway, Place Garibaldi, jardin Alsace-Lorraine, squat parc Falicon, Forum Nice Nord, Faculté de lettre. Petit à petit, le pouvoir public réclame cet art poétique qui embellit les zones urbaines de la ville, avec des œuvres éphémères.
Une véritable galerie à ciel ouvert. Une occasion de faire rêver, réfléchir, d’éprouver une émotion. Voilà ce que recherche les street-artistes.