En ce 1ᵉʳ octobre, 1200 manifestants se sont rassemblés à Nice. Ils s’opposent à l’austérité et aux réformes gouvernementales. La réforme des retraites est particulièrement critiquée. Le cortège a débuté à la place Masséna. Les manifestants ont défilé avec détermination. Ils ont parcouru l’avenue Jean-Médecin jusqu’à la place de la Libération. De nombreux syndicats, jeunes et retraités étaient présents.
C’est dans une ambiance festive que les manifestants ont porté de revendications fortes, notamment l’abrogation de la réforme des retraites adoptée malgré une forte contestation. Parmi les principales demandes figurait le retour à un âge de départ à la retraite à 60 ans, ainsi qu’une revalorisation significative des salaires et des pensions, indexée sur l’inflation. Maxime, un militant syndicaliste, a déclaré : « Si on arrive à bloquer tout le pays, ils n’auront pas trop le choix de nous écouter. Les droits, on les a eus en se battant et on va continuer à le faire. »
La préservation et l’amélioration des services publics dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des transports étaient également au cœur des revendications. Tout au long de la manifestation, des chefs syndicaux se sont succédé au micro pour dénoncer la précarité croissante des fonctionnaires et le manque d’investissements publics.
Symboles de contestation et appel à l’unité
Le cortège a été marqué par des symboles puissants. Un mannequin de chiffon représentant Emmanuel Macron a été jeté en l’air. Les manifestants ont fait entendre des slogans forts. Ils ont appelé à la fin des hostilités à Gaza. Les slogans réclamaient aussi la paix en Iran et au Liban. Les manifestants ont exigé la destitution du Premier ministre Michel Barnier. Ils ont aussi demandé la démission du président Macron. Un groupe de manifestants a chanté des chansons protestataires dénonçant les mesures gouvernementales jugées contraires aux intérêts de la population.
Cependant, le manque d’unité au sein de la population a suscité des regrets parmi certains participants. Lucie, une manifestante, a souligné l’importance d’une mobilisation collective des travailleurs : « Il faut que ce soit une mobilisation générale, et ce n’est pas par une journée de grève de temps en temps qu’on va pouvoir gagner. Pour moi, il faut une grève générale. »
Les manifestants espèrent que cette journée de mobilisation servira de tremplin. Ils souhaitent une coordination accrue des forces militantes. En espérant que cela se réalise dans les semaines à venir.
