Sous un ciel gris et un vent glacial, Nice a inauguré un monument en hommage aux victimes des attentats du 7 octobre 2023. Une cérémonie empreint d’émotion et de recueillement.
Sous un ciel gris et un vent glacé, Nice a rendu hommage aux victimes des attentats du 7 octobre 2023. Sur la colline du château, un monument symbolisant « Haï » (la vie en hébreu) a été dévoilé au son d’Imagine de John Lennon. Ce mémorial, simple et émouvant, incarne la résilience et l’espoir, un an après les attaques terroristes du Hamas.
La cérémonie a pris une intensité particulière lorsque des lycéens et collégiens juifs ont brandi une banderole « #BringThemHomeNow!« , accompagnés par le chant de « Bring Them Home« , un appel fort à la libération des otages encore détenus.
L’artiste Joann Sfar, créateur du monument, a livré un discours poignant. Il a affirmé que cette œuvre « n’est pas seulement un mémorial, mais un cri de vie et de résistance. Haï, la vie, plus forte que la mort, plus forte que la haine« . Il a remercié la ville de Nice de lui avoir confié cette mission. Il a dit être « fier de pouvoir exprimer, à travers l’art, la douleur mais aussi l’espoir d’un monde meilleur.«
Jérôme Culioli, représentant de la communauté juive, a souligné la persistance de l’antisémitisme. Il a également rappelé l’importance de lutter contre ce fléau. Cette lutte est essentielle pour préserver la dignité et les droits de tous. « L’antisémitisme est une blessure ouverte, un mal qui traverse les siècles, et nous avons la responsabilité de le combattre avec la plus grande des déterminations, » a-t-il affirmé. Il a ensuite rendu hommage aux victimes innocentes des attentats du 7 octobre.
Christian Estrosi : « Ne jamais oublier »
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a souligné l’importance de « ne jamais oublier » ces tragédies. De plus, il a insisté sur la nécessité de soutenir Israël dans sa lutte contre le terrorisme. En effet, il est crucial de rester solidaires dans ces moments difficiles. Il a exprimé sa fierté pour la ville de Nice, « seule ville en France à avoir témoigné un soutien aussi visible à Israël, » avant d’appeler à une union nationale contre la haine et le fanatisme. « Si Israël perd, nous aurons déjà tout perdu, » a-t-il conclu, rappelant l’importance de soutenir l’État hébreu dans son combat pour la survie.
Avant que la fanfare ne commence, une minute de silence fut observée. Ensuite, elle entama l’hymne israélien, l’Hatikvah. Par la suite, la Marseillaise a retenti. Ces moments marquèrent la solidarité entre les deux nations.
La cérémonie s’est achevée lorsque les participants ont déposé des bougies devant le monument. Ce geste a illuminé le mémorial, créant une atmosphère de recueillement et d’espoir.
