Après son université d’hier à Nice, Anticor passe à l’attaque, Présidentielle 2017 oblige : « Pour cette élection, nous ne faisons plus signer une charte aux candidats mais aux électeurs (Il y a une dizaine d’engagements comme, par exemple, le non-cumul des mandats, la fin des privilèges, la transparence ou l’open data.) C’est aux électeurs de choisir le bon candidat »- assure Jean-Christophe Picard, le président de cette association.
Nice Premium : Quels sont alors les sujets importants à aborder selon Anticor ?
Jean-Christophe Picard : Des sujets aussi importants comme la corruption, le gaspillage, la fraude et l’évasion fiscales doivent être abordés mais ils ne le sont jamais concrètement. Si on ne lutte pas contre les maux actuels, on va à nouveau observer un vote contestataire qui ne sera pas constructif. Au niveau européen, selon les différents organismes, la corruption coûte chaque année entre 200 et 1.000 milliards d’euros. Le gaspillage se situe autour des 200 milliards, la fraude fiscale entre 1.000 et 2.000 milliards et l’évasion fiscale à 500 milliards d’euros.
Qu’attendez-vous des candidats à la présidentielle de 2017 ?
JCP : On veut que les candidats à l’élection présidentielle se prononcent, se positionnent sur ces sujets. La transparence apporte une confiance, une qualité de vie dont nous avons besoin en France, en ces temps moroses. L’État et le futur président doivent protéger les lanceurs d’alerte.