Stephan Eicher va se présenter à Nice pour SEUL EN SCÈNE le samedi 16 novembre, Théâtre Lino Ventura. Que réserve-t-il au public Niçois ? Interview.
Auteur, compositeur, interprète suisse, connu notamment en France pour le succès du titre culte Déjeuner en paix, le musicien Stephan Eicher vous donne rendez-vous au théâtre Lino Ventura de Nice, pour « Seul en scène » le samedi 16 novembre. Au cours de son spectacle, il raconte les périodes de sa vie de 1978 à 2024. Au programme : de l’émotion, de l’humour, de la chanson, des instruments.
En 40 ans de carrière, comment a évolué votre relation avec votre public ?
Encore aujourd’hui, je suis toujours très stressé pour monter sur scène. Je ferme les yeux, puis je les ouvre. Je vois qu’il y a encore un public. C’est très émouvant. Ce sont des gens avec qui j’aimerais bien passer une soirée à table et discuter. Je suis gâté par mon public.
Pour vous, la guitare c’est…
La guitare, c’est de la magie. Je m’explique : c’est un bout de bois avec un peu de cordes en métal, c’est pas grand chose ! Il y a six cordes, si bizarrement accordées et on arrive à créer un univers avec. Mais j’aime aussi le piano…
Pourquoi vous avez choisi le théâtre pour vous représenter ?
Je suis au théâtre car je préfère les jeux de lumière, les entrées et les sorties… En plus, je me mets en scène et tout est en mouvement. Ça me fascine ! Au théâtre, je vais retrouver un public qui m’aime bien, et qui se demande pourquoi je me penche maintenant sur cet esthétisme. Tandis que si je joue à l’Olympia par exemple, il y a un public de mon âge qui me connaît bien sûr, mais aussi un tout nouveau, curieux de découvrir ma musique dans ce contexte.
À quoi s’attendre de votre performance ?
La première question qu’on se pose c’est « Qu’est-ce qu’il va faire ? » (rires). J’ai construit une scène avec pleins de choses cachées, des choses apparaissent et disparaissent… comme une boîte magique. C’est à l’image d’une feuille blanche qui se remplie au fur et à mesure avec des histoires -je vais parler de moi en toute humilité- des instruments, des chansons, du matériel. À la fin, c’est un grand bordel ! Je visite toutes mes phases. Par exemple, je retourne dans l’électronique. Je joue avec de la guitare, du piano, et je travaille aussi avec des instruments robotisés.
Votre spectacle s’intitule « Seul en scène ». Pourtant tout le long, vous créez un jeu de complicité avec votre public. Vous n’aimez pas vous retrouver seul ?
Non. On se rencontre dans une salle de théâtre : moi sur scène, le public en face… Avec ce spectacle, je comble ma solitude : je joue avec le public, et il devient un personnage. Lorsque je suis seul sur scène, je suis forcément plus proche de mon public et c’est plus agréable pour lui. En revanche, pour moi c’est un peu plus triste. Faire une tournée seul c’est voyager seul, manger seul, rentrer seul…
« Seul sur scène » de Stephan Eicher ça sera le samedi 16 novembre à 20h au Théâtre Lino Ventura à Nice. Pour réserver votre place, cliquez ici.