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25 novembre 2024

Attentat du 14 juillet: Paul Barelli (Club de la Presse) interpelle le Procureur de la République

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Samedi dernier, lors de son allocution à l’occasion de l’hommage national aux victimes du 14 juillet, le Président de la République a affirme  » la vérité doit être connue ».


« Trois mois après l’attentat de Nice, une question clef se profile à nouveau avec force » écrit Paul Barelli, président du Club de la Presse 06 dans InterMed, la publication de l’association qui réunit 90 journalistes dans les Alpes-Maritimes et les pays méditerranéens : pourquoi les autorités de l’Etat et la municipalité n’ont pas retenu l’hypothèse d’un attentat avec un véhicule fou ? Fallait-il prendre ce risque en compte ? Les dispositifs mis en place correspondaient-ils à cette exigence ? A la justice d’apporter les réponses qu’attendent les victimes.

A ce sujet , Paul Barelli a adressé une lettre ouverte au Procureur de la République dans laquelle il l’interpelle:

« Trois mois après, une question clef resurgit avec force. Elle taraude désormais de très nombreux Niçois, proches des victimes, des rescapés, des personnalités politiques de tous bord qui l’évoquent en privé.

Les autorités de l’Etat et la municipalité ne peuvent se dérober. Pourquoi n’ont-elles pas pris en compte l’hypothèse d’un attentat avec un véhicule fou ? Pourtant, vous l’avez déclaré le 5 octobre « cette hypothèse a été évoquée, analysée et pesée à l’occasion de l’Euro-2016 que ce soit à Nice ou sur les autres sites. En particulier à Nice, sur la partie dite de la Fan Walk », « à titre d’exemple ».

Fallait-il pour le 14 juillet prendre en compte un risque de cette nature, oui ou non ? Si oui, est-ce que les dispositifs mis en place répondaient à cette exigence, oui ou non ?  »

Le texte se termine avec l’interpellation: « La réponse vous appartient, monsieur le Procureur de la République ».

La réponse interlocutoire du Procureur de la République commence avec un distinguo : »L’objet de l’enquête diligentée sous mon autorité ne porte donc pas sur la responsabilité du carnage ; C’est là l’objet de l’instruction en cours ouverte par le procureur de la République de Paris et je vous renvoie à lui sur ce point ».

Puis, le Procureur de la République revient sur le point crucial : « Cette enquête a pour but de rechercher s’il a pu ou non être commis dans la conception ou dans la mise en œuvre du dispositif de sécurité, des erreurs qui seraient d’une gravité telle qu’elles seraient de nature à engager des responsabilités pénales. Elle porte donc comme vous l’indiquez parfaitement sur l’appréciation lourdement erronée ou non de la nature du risque, sur les préconisations de sécurité qui devraient en résulter, ainsi que sur l’effectivité de l’application de ces préconisations sur le terrain ».

Pour le moment on en est là . On attend donc que le Procureur termine son enquête et en arrive à ses conclusions.

On dit dans ces cas, qu’il faut de la patience qui, comme on nous l’a appris , est « la vertu des forts ».

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