Le projet ferroviaire régional entre dans sa phase opérationnelle grâce à un investissement partagé entre l’État et les collectivités.
Ce vendredi 20 décembre 2024, le Comité de pilotage de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA) s’est réuni sous la présidence conjointe du préfet de région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christophe Mirmand, et du président de la Région, Renaud Muselier. Cette rencontre a marqué une étape décisive pour ce projet d’envergure. L’État et les collectivités locales ont validé un investissement de 1,2 milliard d’euros pour mener à bien la phase 1 de la ligne.
Ces fonds, répartis à parts égales, permettront de lancer les travaux dès 2025. Plusieurs pôles d’échanges multimodaux (PEM) verront le jour, notamment à Nice-Aéroport, Toulon et Marseille. Ces infrastructures modernes amélioreront la fluidité des trajets quotidiens dans la région.
Nice-Aéroport, une porte d’entrée stratégique
Dans les Alpes-Maritimes, la future gare de Nice-Aéroport constitue l’un des piliers du projet. Ce pôle d’échange regroupera trains, tramways, bus et accès direct à l’aéroport. Avec quatre voies ferrées à quai, il accueillera TER et TGV. Le cadencement prévu est ambitieux avec six TER par heure et par sens.
Cette gare, prévue pour 2030, jouera un rôle clé lors des Jeux Olympiques d’Hiver. Le permis de construire est actuellement en cours d’instruction.
La phase 1 du projet LNPCA couvre des opérations variées. Dans le Var, des améliorations des infrastructures ferroviaires incluront notamment la navette toulonnaise et le réaménagement de plusieurs gares. Dans les Bouches-du-Rhône, Marseille bénéficiera d’aménagements pour renforcer la régularité des trains et préparer la construction d’une gare souterraine à Saint-Charles.
Pour le préfet Christophe Mirmand, cet engagement marque une avancée majeure : « Désormais, le challenge sera de tenir le planning des travaux et de respecter l’enveloppe financière. »
Renaud Muselier a salué l’investissement collectif : « Après des années de persévérance et d’engagement, nous allons pouvoir désaturer nos gares, améliorer nos trajets du quotidien. »
Avec ces financements, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur veut préparer une mobilité plus fluide et durable pour ses habitants.
