Hier, Christian Estrosi a remis la médaille d’honneur échelon or de la ville de Nice à Charles Bébert. Une distinction qui salue le travail d’un photographe ayant immortalisé le Nice d’autrefois à travers des clichés en noir et blanc.
Jusqu’au 20 janvier 2025, les jardins de la Villa Masséna et la Promenade des Anglais accueillent l’exposition Nice d’hier… dans l’objectif de Charles Bébert. Gratuit et ouvert à tous, cet événement propose une plongée dans l’histoire de la ville à travers les clichés du photographe. Les images exposées mêlent lieux emblématiques comme la Place Masséna, l’avenue Jean Médecin ou encore le Port de Nice, à des scènes de vie quotidienne.
« Mes photographies ne sont pas seulement des images, elles racontent des histoires », a confié Charles Bébert. Ces récits visuels capturent aussi des portraits d’anonymes et de célébrités qui ont marqué les années 60, 70 et 80 sur la Côte d’Azur.
Ce travail de mémoire est complété par le rôle essentiel joué par Stéphane Bébert, fils du photographe. Il a redécouvert et restauré ces trésors parmi des milliers de négatifs. Des clichés conservés dans les archives de l’enseigne Chasseur d’images, fondée par Charles Bébert et son père.
Un parcours photographique riche
Né à Oran en 1936, Charles Bébert a découvert la photographie dès son adolescence. Installé à Nice en 1963, il a su capter l’âme méditerranéenne de la ville qui lui rappelait ses origines. Pendant plus de 50 ans, il a été correspondant pour plusieurs agences de presse, couvrant de grands événements sur la Côte d’Azur et au-delà.
À 88 ans, le photographe continue de sillonner les rues, appareil photo en main. Ses clichés, tirés sur papier argentique, témoignent d’un lien intime avec la ville et ses habitants.
L’exposition Nice d’hier… dans l’objectif de Charles Bébert s’inscrit dans le cadre de Nice, ma ville, mon quartier, une autre rétrospective proposée à la Villa Masséna. Ces deux événements, complémentaires, mettent en lumière les multiples facettes de l’histoire niçoise.