La tourmente de l’information « coûte que coûte » a fait une nouvelle victime et une de ces plus illustres : Christian Estrosi lui-même.
Jamais avare d’informations sur son activité politique, et parfois personnelle, omniprésent dans les commentaires sur tout ce qui passe, le président de la Métropole et de la Région a été, à son tour, le cible d’une désinformation provoquée par des sites de la galaxie d’extrême droite.
C’est lui-même qui l’annonce et le dénonce:
@cestrosi: J’engagerai ttes les actions nécessaires pr mettre fin à ces procédés insupportables relayés par proches d’un parti pol qui prône la haine.
@cestrosi : J’engage aujourd’hui une action en justice pr qu’elle puisse déterminer qui est à l’origine du mensonge. Je joindrai ce tweet à la procédure*
Christian Estrosi a raison de se plaindre : il n’était pas du tout en garde à vue, au moins pas celle qu’on lui voulait lui attribuer (depuis quelques mois, il a une relation officielle et avec les femmes, c’est une autre paire de manche) mais en voyage personnel .
C’est facile et lâche de propager de fausses informations, quitte à mettre à la charge de l’intéressé de les démentir en y apportant la preuve. En tout cas, comme le bruit de la première version est toujours plus forte que le démenti, le doute reste et, en fait, le but des auteurs est justement celui-ci.
Ces méthodes doivent être condamnées avec la plus grande fermeté, l’opposition politique doit rester dans le cadre de la correction des comportements. Ces agissements déshonorent ceux qui les pratiquent.
Rien de nouveau sous le soleil. Il s’agit d’une vieille tactique qu’on fait remonter aux grandes heures du KGB (les services de sécurité et information soviétiques qui auront fait bien des émules !).
Enfin, les médias doivent vigiler à ne pas se faire complices de ses actes.
La séance publique du Conseil Régional de jeudi prochain s’annonce… pimentée !