A Nice, les professionnels ont offert à leur saint patron « la plus belle table jamais dressée dans une église ».
S’il est bien un saint qu’on puisse mettre à toutes les sauces, c’est Saint-Fortunat, le saint patron des cuisiniers et gastronomes. Et il n’a pas été nécessaire de cuisiner bien longtemps les cuisiniers, pâtissiers et confréries azuréens pour les rallier à la cause.
Invités par le père Gil Florini à une célébration festive en l’église Saint-Pierre d’Arène à Nice, ils sont venus, « comme ils sont », en veste et en tenue, honorer leur saint patron, Venance Fortunat : un bon vivant et troubadour du VIe siècle, devenu évêque, et auteur d’épîtres gourmands autant que d’hymnes saints…
Oh la belle table !
Les professionnels ne sont pas venus les mains vides, mais bien chargés de présents, solides et liquides, pour alimenter « la plus belle table jamais dressée dans une église de puis la Cène » au son des fanfares.
Beaux pains dorés, plats aux effluves délicates, salade niçoise, filets de sardines, pompes à huiles, délices sucrés au chocolat, millefeuille de crêpes, pan fruchta… ces témoignages de nos savoir-faire ancestraux, véritable ode à la gastronomie française ont « nourri » la célébration avant d’être partagés avec une assistance bien étonnée mais ravie de cette communion impromptue.
On les y reprendra ! Rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine…
Mais qu’aurait été la fête sans les amis d’Annot et les fanfares ?
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