Sous ses aspects repoussants, la baudroie, plus connue sous le nom de lotte, est plutôt bonne pâte. Sa chair est facile à cuisiner et sans arêtes. Idéal pour les fêtes !
L’habit ne fait pas le moine
Son corps aplati et sa tête effrayante et démesurée (1/3 de son poids !) lui ont valu les surnoms de « crapaud » ou « diable de mer ». Pour tromper son monde, elle a troqué son nom de « baudroie » contre celui de « lotte » et mis la tête sous les étals. Ca a marché !
Un anti-rides naturel
Riche en protéines, elle est aussi très maigre et n’apporte pas plus de 100kcal au 100g. Sa teneur en omégas 3 et surtout en sélénium est significative et précieuse dans la lutte contre le vieillissement cellulaire. Elle contient également du phosphore, du potassium, de l’iode et des vitamines du groupe B et PP.
A l’achat, on oublie la tête
Elle est le plus souvent vendue sous forme de queue de lotte, parfois de filets ou de darnes. Sa chair doit être ferme et bien blanche. A l’achat, prévoir 300g pour un adulte (on compte 50% de perte). Ses joues et son foie sont des morceaux de choix.
Même moche, on ne la fait pas attendre
Comme tous les poissons, elle ne supporte pas l’attente et doit être consommée immédiatement. On peut la conserver deux jours grand maximum, dans sa peau, au plus froid du réfrigérateur, ou la congeler.
On est aux petits soins avec elle
Prendre soin de bien ôter la peau noire et la pellicule blanchâtre dessous. Rincer abondamment.
A la casserole et que ça saute !
Au four, pochée, poêlée, sautée, en papillotte, en brochette, à la vapeur : la lotte s’accommode de tous les modes de cuisson et aime les épices. Sans arêtes, elle est facile à manger pour les plus jeunes. On sort le grand jeu et on la cuisine à la basquaise ou à l’américaine (mode appelé aussi l’armoricaine) avec une sauce à base de fumet de poisson, de tomates et d’échalottes. On l’aime aussi cuisinée au lait de coco avec du curry.