La Classic Var 2025 a offert un scénario palpitant jusqu’aux derniers mètres. Longue de 165,7 km entre Le Luc et Fayence, la course a tenu toutes ses promesses. Après une échappée animée et un peloton en chasse, tout s’est joué dans le redoutable mur de Fayence.
Pour cette deuxième édition, le tracé a été entièrement repensé. L’an passé, les coureurs s’étaient affrontés sur un final explosif menant au Mont Faron, où Lenny Martinez avait créé la surprise en s’imposant devant Tobias Halland Johannessen (Uno-X Mobility). Cette année, le mur de Fayence était au programme, avec ses 960 mètres à 11,2% de moyenne, dont un passage redoutable à 20%.
La première partie de course s’est déroulée sans grande difficulté. Une montée vers Ampus a permis d’étirer le peloton avant une descente rapide vers La Motte. Mais tous les regards étaient tournés vers l’ascension finale. Un juge de paix impitoyable.
Une échappée vite contrôlée
Comme en 2024, la course a été animée dès le départ. Cinq coureurs ont pris les devants dès les premiers kilomètres, après un passage sur le Circuit du Var. Veistroffer (Lotto Dstny) s’est illustré par ses efforts répétés, tentant de donner de l’air à l’échappée.
Mais les équipes des favoris ne leur ont laissé aucun répit. L’écart n’a jamais dépassé une minute. À 20 kilomètres de l’arrivée, le peloton a haussé le ton. Le tempo s’est accéléré. L’échappée a été avalée. La bataille des favoris pouvait commencer.
L’explication tant attendue dans le mur de Fayence
L’an passé, Lenny Martinez avait arraché la victoire au sommet du Mont Faron, dépassant Johannessen dans les ultimes mètres. Cette année, la concurrence était féroce.
Dans les derniers hectomètres, Paul Lapeira (Decathlon AG2R La Mondiale) a tenté un coup de force. Un temps en tête, il a cru pouvoir s’imposer. Mais Christian Scaroni (XDS Astana) a parfaitement maîtrisé son effort. Avec sang-froid, l’Italien a placé son accélération au bon moment et débordé le Français sur la ligne.
Scaroni inscrit ainsi son nom au palmarès de l’épreuve, succédant à Lenny Martinez, seulement 7ᵉ cette année.