Pourquoi les transports vont devenir gratuits pour les moins de 11 ans à Nice ?

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Dès le 1er juillet 2025, les enfants de moins de 11 ans pourront emprunter gratuitement les transports en commun de la Métropole Nice Côte d’Azur. Le maire Christian Estrosi justifie cette mesure sans pour autant soutenir une gratuité totale, contrairement à certaines associations et élus locaux.

Dès le 1er juillet 2025, les enfants de moins de 11 ans pourront emprunter gratuitement les transports en commun de la Métropole Nice Côte d’Azur. Une décision annoncée par le maire Christian Estrosi, qui s’inscrit dans un débat plus large sur la gratuité des transports.

Depuis plusieurs années, le rassemblement citoyen Viva! porte cette revendication. Son membre, David Nakache, également président de l’association Tous Citoyens, se félicite de cette avancée : « La gratuité des transports en commun est une mesure indispensable à mettre en œuvre sur le territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur autant d’un point de vue environnemental que social. Nous portons cette proposition depuis de longues années et nous avons fait campagne sur ce thème lors des élections municipales à Nice en 2020. »

Mardi 11 mars, le Parti Socialiste des Alpes-Maritimes a organisé une rencontre avec Michaël Delafosse, maire de Montpellier. Sa ville est la première en France à avoir mis en place la gratuité totale des transports en commun pour tous les habitants. Pour David Nakache, cette expérience a été déterminante : « Michaël Delafosse a fait la démonstration brillante du bien-fondé de la gratuité des transports en commun et de la faisabilité concrète de cette mesure. »

Un compromis pour Christian Estrosi

Alors que les tarifs des transports niçois ont augmenté depuis l’été 2023, la gratuité pour les moins de 11 ans apparaît comme une réponse à cette hausse. Actuellement, les enfants de plus de 4 ans doivent payer un abonnement s’ils utilisent régulièrement les transports avec leurs parents. Deux formules existent : le « pass moins de 26 ans » à 180 euros par an et le « pass scolaire » à 50 euros par an pour un aller-retour quotidien.

Christian Estrosi rappelle cependant son opposition à une gratuité totale, estimant qu’il s’agit d’« une illusion dangereuse qui affaiblit la qualité, la sécurité des transports et met en péril les finances locales ». Il privilégie un modèle ciblé, déjà en place pour les plus de 65 ans non imposables et bientôt étendu aux plus jeunes.

Cette annonce s’inscrit dans une dynamique politique locale où la question de la mobilité et du coût des transports reste un enjeu majeur.

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