Le chef de L’Etat a annoncé sa décision de ne pas participer à la présidentielle. La route est donc ouverte pour tous les autres candidats, ceux qui se sont déjà exprimés et ceux qui l’étaient « in pectore ».
Chacun, des porteurs d’idéologies fantasques à ceux animés par leur simple narcissisme, pourra ambitionner de jouer au porte-drapeau d’une gauche divisée en factions et clans personnels.
Le sens de responsabilité l’emportera-t-il pour que la gauche, certainement affaiblie, ne soit définitivement marginalisée ? Parce que après la présidentielle, il y aura les législatives …
En ce moment, et en l’état actuel des choses, il n’y a franchement pas de quoi être optimiste.
Les commentaires des responsables politiques locaux n’ont pas manqué de suivre dans la foulée.
« L’allocution de François Hollande et sa décision sont à l’image de l’homme d’Etat qu’il est. Un homme digne en toute circonstance et soucieux de l’intérêt général, personne ne peut plus en douter » a commenté Xavier Garcia , secrétaire fédéral 06.
Insolitement modéré, Christian Estrosi s’est ainsi exprimé: « Alors que François Hollande vient d’annoncer qu’il ne sera pas candidat à sa réélection, en adversaire résolu mais respectueux de sa fonction, je veux saluer la dignité du geste. Nous allons donc changer de Président. C’est désormais également de politique qu’il faut changer. ».
Malgré la déconvenue lors de la primaire de la droite où son candidat Nicolas Sarkozy a été écarté lourdement, Eric Ciotti n’a pas perdu son habituelle agressivité : »
Cette décision est logique, comment François Hollande aurait-il pu se présenter avec ce bilan catastrophique ? ».- a-t-il commenté.