Théo Pourchaire de retour sur les pistes

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Premier week-end de course en Europe depuis plus d’un an pour Théo Pourchaire. Engagé en European Le Mans Series (ELMS), la première manche du championnat s’est déroulée à Barcelone. Comment s’en est-il sorti ?

C’est à bord de la voiture numéro 25 avec Algarve Pro Racing (APR) que Théo Pourchaire retrouve les circuits européens en ELMS. Déjà en test en début de semaine, la première manche sur les six du calendrier s’est déroulée sur le circuit de Barcelona-Catalunya. L’ELMS étant de l’endurance, c’est donc trois pilotes qui s’alternent dans la même voiture pour une course de quatre heures. 44 voitures sont engagées et se retrouvent en piste en même temps, sauf pour les qualifications, où seules les voitures de la même catégorie s’affrontent pour le meilleur temps. Quatre catégories différentes étaient engagées ce week-end. Le Grassois roule en LMP2.

Se remettre en roue

Pour les essais libres 1, l’APR se place en onzième position, avec un temps en 1:30.609. C’est un peu mieux en essais libres 2, avec un temps de 1:29.979, ce qui les place huitième. Concernant la qualification, treize voitures sont présentes en LMP2 et les pilotes ont quinze minutes pour faire le meilleur temps. Pour ce premier round, c’est Théo Pourchaire qui s’y colle. Il devient le premier temps de référence dans son premier tour, en  1:35.605. Le Français garde cette première place provisoire devant les treize autres pilotes jusqu’au deuxième tour lancé. Certains pilotes améliorent leur temps, mais Théo Pourchaire en fait partie, et reprend la troisième place avec des pneus usés. Onze pilotes se tiennent en moins d’une seconde, ce qui fait que la moindre erreur va compter. Tout le monde passe au stand pour remettre des pneus neufs dans les cinq dernières minutes. L’équipe portugaise fait néanmoins le choix de rentrer plus tôt pour ne pas se faire piéger par les éventuels incidents mais ça ne porte pas ses fruits. La piste s’améliore dans les derniers instants mais Théo Pourchaire a déjà fini son tour, en améliorant seulement d’un dixième. Il place donc son équipe septième sur la grille de départ en course.

Une entrée tardive

C’est son coéquipier, Matthias Kaiser, qui prend le départ de la course et effectue le premier relais. Il démarre très bien puisqu’il prend directement la quatrième place. Un premier drapeau jaune sort avec 2h38 de course restant, à cause d’une Ferrari dans les graviers. APR rentre directement et trouve un bon timing avant la voiture de sécurité virtuelle, ce qui leur fait perdre très peu de temps. Ils ressortent huitième avec seulement un changement de pneu. Il perd deux places à la relance mais les récupère peu de temps après.

Un deuxième drapeau jaune apparaît presque une heure plus tard. APR rentre pour son troisième relais, et en profite pour changer de pilote. Lorenzo Fluxá prend le volant et ressort neuvième. Un magnifique double dépassement fait passer la voiture en sixième place. Un nouveau drapeau jaune va entraîner le retour de la voiture de sécurité. La faute à la WTM By Rinaldi Racing coincée dans le dernier virage.

Théo Pourchaire rentre enfin dans la voiture pour les derniers relais. Il reste 1h10 au chronomètre. Avec les différents changements, il reprend la course à la quatrième place. Un dépassement au virage 13 cause le chaos. Théo Pourchaire se retrouve piégé par le trafic et perd deux places. Il dépasse Pietro Fittipaldi le tour d’après pour reprendre la cinquième place. Une bataille éclate entre les deux. Un “full course yellow” (un arrêt de la course à cause d’un incident sans voiture de sécurité, ndlr) apparaît avec 48 minutes restantes à cause d’une voiture qui s’arrête sur la piste pour un souci.

Après une relance un peu loupée, une bataille entre trois voitures permet au Grassois de revenir. Un drapeau jaune revient quelques minutes après, à cause d’un soucis mécanique sur une LMP2 Pro/AM. Les différentes stratégies entrent en compte à vingt minutes de la fin de la course et le Français dans la voiture 25 prend la tête. Il rentre néanmoins un tour après les autres, en remettant de l’essence mais aussi en changeant ses pneus. Il ressort sixième. Nouvelle voiture de sécurité avec une voiture arrêtée à la sortie des stands, cela donne donc un avantage aux pilotes ayant changé les pneus. Avec moins de trois minutes restant au chronomètre, la course reprend. Il se fait un peu avoir à la relance et termine donc cinquième en catégorie LMP2 et sixième au classement général.

Prochain rendez-vous le 6 mai à domicile au Castellet pour le Français qui sera une nouvelle fois au volant.

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