Les sorties cinéma du 16 avril 2025

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Illustration DR

Qui dit mercredi dit cinéma. Nous vous proposons aujourd’hui notre sélection de films de la semaine, de quoi vous guider au mieux dans les salles obscures.

1. Le Mélange des genres – Michel Leclerc

Michel Leclerc (Le Nom des gens, 2010, Télé Gaucho, 2012) signe une comédie dramatique aussi fine que piquante, flirtant avec le polar. Il réunit Léa Drucker, impeccable en juge anticonformiste, Benjamin Lavernhe en écrivain cynique, et la dynamique Melha Bedia dans un rôle inattendu. Une satire socialel’humour et le crime font bon ménage.

Simone, une flic aux idées conservatrices, est infiltrée dans un collectif féministe qu’elle suspecte de complicité de meurtre. A leur contact, Simone s’ouvre progressivement à leurs idées. Mais lorsqu’elle est soupçonnée par le groupe d’être une taupe, elle se sert du premier venu pour se couvrir : Paul, un homme doux, inoffensif et respectueux des femmes qui vit dans l’ombre de sa moitié, faisant de lui, malgré elle, un coupable innocent. Simone, catastrophée de ce qu’elle a fait, tente de réparer sa faute… Comment Paul va-t-il réagir ?

2. Sinners – Ryan Coogler

Ryan Coogler (Black Panther, 2018, Creed, 2016) change radicalement de ton avec Sinners, un thriller horrifique sombre et viscéral. Michael B. Jordan, toujours aussi magnétique, partage l’écran avec Hailee Steinfeld dans un duo aussi tendu qu’électrique. Une plongée dans les ténèbres, servie par une mise en scène hypnotique et des rebondissements glaçants.

Alors qu’ils cherchent à s’affranchir d’un lourd passé, deux frères jumeaux reviennent dans leur ville natale pour repartir à zéro. Mais ils comprennent qu’une puissance maléfique bien plus redoutable guette leur retour avec impatience…

« À force de danser avec le diable, un beau jour, il viendra te chercher chez toi. »

3. La Réparation – Régis Wargnier

Le réalisateur oscarisé Régis Wargnier (Indochine, 1992) revient avec un drame intimiste porté par Julia de Nunez, révélation de la série Bardot, et Clovis Cornillac dans un rôle poignant. La Réparation aborde la mémoire, la justice et la résilience dans un récit sobre et bouleversant.

Quelques heures avant l’attribution de sa 3ème étoile, le célèbre chef Paskal Jankovski disparait avec son second lors d’une partie de chasse. A 20 ans, sa fille Clara se retrouve seule aux commandes du restaurant. Deux ans plus tard, elle reçoit une mystérieuse invitation pour Taïwan…

4. Rapide – Morgan S. Dalibert

Après Balle perdue, Morgan S. Dalibert renoue avec le cinéma d’action français à grande vitesse. Alban Lenoir, toujours aussi charismatique, partage l’affiche avec la jeune star Paola Locatelli et Anne Marivin en cheffe de gang atypique. Rapide promet de l’adrénaline, des cascades à la française et un humour bien dosé.

Max a toujours aimé aller vite. Elle ne sait pas faire autrement. Alors quand elle découvre le karting, c’est une évidence : elle sera championne de F1. Les compétitions juniors s’enchainent, les victoires aussi. Pourtant, à 17 ans, aucune écurie ne la retient. Sa faute principale : être une jeune femme dans un sport d’hommes. Face à ce monde qui lui tourne le dos, seul un ancien pilote de deuxième zone totalement fantasque croit encore en son potentiel. Un seul but : faire de Max la plus rapide.

5. Aimons-nous vivants – Jean-Pierre Améris

Jean-Pierre Améris (Les Émotifs anonymes, 2010) signe une comédie romantique nostalgique et lumineuse. Porté par un trio savoureuxGérard Darmon, Valérie Lemercier, Patrick Timsit — ce film évoque avec tendresse les secondes chances, les souvenirs qui collent au cœur, et les coups de foudre… même tardifs.

Dans le train pour Genève, Victoire, une passagère envahissante, croise Antoine Toussaint, son idole, une grande vedette de la chanson française.

Entre lui, au bout du rouleau, et elle, débordante d’énergie, la rencontre sera explosive…