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25 novembre 2024

Triste record: la région Paca championne des retards du TER en 2016

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Mais où sont passés les « naufrages du TER » qui avaient eu un moment de notoriété pendant la campagne électorale des régionales 2015 en dénonçant une situation insoutenable et apportant ainsi un élément de plus aux thèmes de propagande anti-socialiste du candidat Estrosi?

La demande est tout sauf rhétorique parce que la situation n’est guère améliorée à la lecture des chiffres et statistiques et il faudrait que les « naufrages » reviennent encore en jeu pour soulèver le problème au lieu d’avoir mis le silencieux après un tour de piste.

En 2016, en matière de d’absence de ponctualité, la région Paca est sur la plus haute marche du podium.

Le nombre de TER ayant plus de cinq minutes de retard atteint plus de 15% contre 9,22% pour la moyenne nationale.

Et si l’on regarde la carte de France, on constate que 10 points de pourcentage séparent la région Paca, de l’Alsace ( 4,7 % de trains retardataires ).

Il doit bien y avoir une raison, non ? Ou les cheminots alsaciens ont un ADN différent de ceux provençaux ?


Tout de suite après son élection à la tête de la collectivité régionale, Christian Estrosi avait fait feu et flamme en accusant la SNCF de non respect de la convention qui lie les deux organisme, puis il a baissé de ton, tout en évoquant l’hypothèse de s’ouvrir à la concurrence.

Quelqu’un a qui lui expliquer que sa seule volonté n’est pas suffisante quand il y des règles générales et des accords.

Dans ce cas, l’Union Européenne permet l’ouverture à la concurrence internationale à partir de 2019, ce qui ne pourra pas avoir aucune conséquence opérationnelle avant 2023.

Le président régional voudrait faire avancer cette échéance pour faire de PACA la région « pilote » mais son ambition n’est pas du goût de la société ferroviaire qui a bien des capacités d’influence et ne manque pas non plus d’appuis politiques…

D’ici là il faudrait faire valoir ses raisons dans le cadre contractuel, ce qui limite drastiquement les options, malgré les 291 millions d’euros que la SNCF demande à la région pour services rendus et auxquels la Région veut soustraire une somme à titre de malus pour un excès de retards.

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