À l’occasion de l’élection présidentielle des 23 avril et 7 mai 2017, Anticor (cette association transpartisane ne soutient aucun candidat) lance son récurrent appel aux candidats pour qu’ils signent et s’engagent à observer une charte éthique.
« La démocratie active est l’antidote du divorce entre la population et les élus »- affirment Gilles Rainero et Jean-Nöel Falcou (co-référents dans les Alpes-Maritimes) lors de la présentation à la presse du lancement de cette initiative qui a comme but de mettre la pression sur les candidats.
L’association invite les différents candidats à intégrer dans leur programme les dix propositions qui figurent dans sa charte éthique pour la présidentielle, afin de lutter contre la corruption et le gaspillage de l’argent public.
Certains points de cette charte sont connus et font débat, tels l’absence de condamnation inscrite au casier judiciaire, le non-cumul des mandats et la limitation de leur renouvellement, la suppression de la réserve parlementaire qui favorise le clientélisme et autres.
Le problème est qu’en paroles tout le monde est d’accord pour écrire le mot « fin » à ces distorsions de la fonction publique mais, dans les faits, tous y retrouvent leur compte.
« Nous n’avons pas d’objectif numérique mais nous voulons susciter le débat »- dit à son tour le président national, le niçois Jean-Christophe Picard.
Si elle ne soutient aucun candidat en particulier, Anticor appelle les futurs électeurs à n’apporter leurs suffrages qu’aux candidats qui prendraient ces engagements.