Le nom de ce village dérive du terme : la Rourée (forêt de chênes) En 1038 le fief appartient à Rainouard du Rouret.
Au moyen âge ce sont des habitats dispersés, ces derniers vont pour leur protection se regrouper autour du château, en 1095 le Rouret devient un « Castrum » et le restera jusqu’à l’épidémie de peste noire en 1350. Tout est déserté, abandonné, les survivants fuyants le fléau de la mort.
En 1471 les Geoffroy du Rouret repeuplent leurs fiefs avec des populations venues de Ligurie et établies dans des Bastides (maisons de campagne en provençal).
Le Rouret moderne est le fruit de cette reconstruction, d’où l’absence d’une agglomération et d’un regroupement des feux.
Le Rouret est constitué d’un habitat dispersé. Le château construit au XIII° siècle est de style provençal, il sera agrandi et transformé en demeure de plaisance au XVII° siècle. A l’origine propriété des Grasse Bar, il échoit aux Geoffroy du Rouret et devient la propriété de la famille Poniatowski.
Le Rouret devient une commune avec la révolution en 1793, le premier maire étant Reinard Alexandre. Des nombreux moulins à huile et farine, celui du pré est le dernier encore en état de fonctionner. L’église saint Pons du XVIII° avec son clocher carré et la chapelle saint Joseph, animent la vie spirituelle du Rouret. Le nom de ce bourg est attribué en 1672.
Il faut savoir, comme d’ailleurs de partout, se perdre dans les dédales du Rouret les lavoirs, les oliveraies, les cultures en terrasse et sur le coteau le bois communal où le promeneur sera incité à la rêverie et la flânerie.
Ce bois est aussi riche en archéologie avec Dolmen et Menhir. Un point de vue offre un panorama embrassant à la fois la côte découpée et déchirée ainsi que les premiers sommets alpins dressés vers les espaces cérulés.
La forêt est essentiellement de chêne « Semper Robur » toujours robuste, cette devise, celle du Rouret est évidente.
par Thierry Jan