Les dirigeants des États-membres de l’Union européenne se sont réunis à Rome sans le Royaume-Uni pour célébrer les soixante ans du traité instituant la Communauté économique européenne.
Cet événement se veut « le coup d’envoi d’une réflexion» et propose plusieurs scénarios d’évolution d’ici à 2025. Cinq directions possibles sont évoquées : depuis une Union réduite à un marché commun jusqu’à la construction d’une Europe fédéraliste, unie par les même normes sociales et défendue par une armée commune.
La formule préconisée par les pays les plus importants ( Allemagne, France, Italie, Espagne) voit l’avenir de l’Union européenne avec la mise en place d’une « Europe à plusieurs vitesses » basée sur des « coopérations différenciés ».
Ce nouveau mécanisme verrait certains Etats membres approfondir les « domaines de la défense commune, de l’Union économique et monétaire et de l’harmonisation fiscale et sociale, comme la culture ou la jeunesse » afin d’aller « plus vite et plus fort à quelques pays ».
Pour les promoteurs, les autres États membres ne « seraient pas écartés du projet mais ne pourraient pas non plus s’y opposer, l’unité de l’Union n’imposant pas son uniformité ».