En novembre 2016, Villeneuve-Loubet accueillait deux longs métrages programmés dans le cadre de la Semaine du Film Roumain au cinéma Mercury de Nice.
Souhaitant développer cette expérience et visant à démontrer la vitalité du cinéma roumain, le festival RoMania est organisé au Pôle culturel Auguste Escoffier ce samedi 1er et dimanche 2 avril.
La rencontre du cinéma roumain avec un public averti remonte à une dizaine
d’années, lorsque cette nouvelle génération de cinéastes commença à engranger
des succès internationaux.
Les nouveaux noms sont Mungiu, Puiu, Mitulescu, Porumboiu mais aussi Giurgiu ou Radu Muntean. Ils incarnent la nouvelle vague, la génération «postdécembristes» (allusion au 25 décembre 1989, date de l’exécution du dictateur communiste Nicolae Ceaucescu).
Ils ont en commun un cinéma social, humain, tragique et drôle à la fois et qui
interroge souvent le passé pour parler de la vie d’aujourd’hui en Roumanie et de
ses problèmes pour la plupart hérités du passé : corruption, pauvreté, mauvais
fonctionnement des services publics, retard économique,…
La projection de 6 longs métrages, témoins de la vitalité, de l’originalité ou de
l’humour du cinéma roumain actuel.
Le Trésor de Corneliu Porumboiu (Roumanie, France), comédie, 2016 – Samedi 1er avril à 11h –
Le Reste est silence de Nae Caranfil,(Roumanie, France, Allemagne), fiction, 2007 – à 14h30
Au Diable Staline. Vive les mariés ! de Horetiu Malaele (Roumanie), comédie, 2009 – à 18h
Tacké de Igo Cobileanski (Roumanie), comédie, 2008 – Dimanche 2 avril à 11h
Le Coq décapité de Radu Gabrea- à 14h30 –
Closer to the Moon de Nae Caranfil (Roumanie, Etats-Unis- Italie, Pologne), histoire, 2013 – à 17h