La matinée était ensoleillée et le public nombreux.
Devant l’aréopage des élus au Parlement et au Conseil Départemental , aux maires et entouré des candidats aux législative, Eric Ciotti a donné le coup d’envoi d’une campagne qui sera importante à plus d’un titre.
En effet, après la défaite à la présidentielle, pour Les Républicains et pour lui s’ouvrent deux options en perspective: soit obtenir la majorité absolue à l’Assemblée Nationale, soit un résultat insuffisant.
Dans le premier cas, ils pourront imposer au nouveau Président de la République un gouvernement de cohabitation avec un Premier ministre issu de leurs rangs; dans l’autre, confiné à l’opposition , le parti risque d’éclater, les diverses composantes prenant leur liberté d’action.
En ce qui le concerne, Eric Ciotti passerait du rôle de ministrable ( il a trouvé en François Baroin son nouveau référent, après Nicolas Sarkozy pour la primaire et François Fillon pour la présidentielle) à celui d’opposant plus ou moins marginalisé dans le chaudron parlementaire.
Ce serait un beau résultat …après avoir laissé la présidence du Conseil Départemental après 10 ans !
Quant aux contenus de son ( trop) long discours, ce fut une vraie plaidoirie contre François Hollande et un acte d’accusation contre le programme d’Emmanuel Macron.
En fait, rien de vraiment nouveau a émergé par rapport à l’argumentaire habituel.
On le sait, Eric Ciotti revendique son engagement pour une droite forte et claire.
Le fil conducteur de son action est sans doutes: » J’ai mes convictions, je n’ai jamais varié, je suis un homme de droite, je le revendique et j’en suis fier » , voilà sa profession de foi.
Pour l’avenir ? « Je veux continuer le combat pour mes valeurs et mes idées à l’Assemblée Nationale » a affirmé sous les applaudissements.
La parole aux électeurs les 11 et 18 juin.