On sait que les règles sont faites pour ne pas être respectées. Les fiançailles entre mélenchonistes et communistes qui avaient permis un résultat inattendu et inespéré n’ont pas été suivi par un mariage pour cause de divergences d’objectifs.
En outre, le leader des « insoumis » ne veut pas partager le rôle de l’opposant au système alors que Pierre Laurent , plus terre à terre, vise des larges alliances pour garder un nombre d’élus suffisant pour constituer un groupe autonome à l’Assemblée Nationale.
Conclusion: comment concilier l’ego un tantinet délirant du « prophète » et l’approche comptable de l’apparatchick ?
Alors chacun va de son côté!
Mais c’est sans compter avec une base de militants et de dirigeants locaux ragaillardie et chauffée à blanc par les propos , les slogans et les anathèmes de « Méluche le mattatore ».
Alors, là où les contexte le permet et les circonstances le conseillent, on continue la bataille…
C’est la cas de Nice, comme l’explique le communiqué de Robert Injey, le leader local des « camarades ».
Et les instances nationales dans tout ça? On ne dit pas » m’en bati, sieu nissart » ?
« Dans un esprit de responsabilité face à la droite extrême et à l’extrême droite, nous nous engageons à créer les conditions du rassemblement de celles et ceux qui ont soutenu la candidature de Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle.
Il sera possible de battre la politique néo-libérale du président en poursuivant cette mobilisation. Nous nous félicitons de l’accord entre la France Insoumise et les sections du PCF portant sur les trois circonscriptions de Nice.
Dans ces circonscriptions, Nice 1, Nice 3 (Nice et La Trinité), et Nice 5 (Nice et vallées), nous nous rassemblerons derrière les mêmes candidates, les mêmes candidats. Nous invitons les électrices et les électeurs de Jean-Luc Mélenchon à confirmer leur vote lors des élections législatives »