Nouvelle-Angleterre, XIXème siècle. Amherst, Massachusetts, où la poétesse Emily Dickinson écrivait recluse dans sa maison natale. C’est avec discrétion qu’ici vécut et écrivit, au XIXe siècle, la poétesse Emily Dickinson (1830-1886).
Passionnée de poésie, Emily écrit nuit et jour dans l’espoir d’être publiée.
Les années passent, Emily poursuit sa recherche de la quintessence poétique.
Seuls quelques rares poèmes — une dizaine sur des centaines — seront publiés de son vivant,
Indépendante et réfractaire aux conventions sociales, elle n’hésite plus à s’opposer à quiconque voudrait lui dicter sa conduite.
Personnage mystérieux devenu mythique, Emily Dickinson est considérée comme l’un des plus grands poètes américains.
On peut n’avoir jamais lu une ligne d’Emily Dickinson et prendre beaucoup de plaisir à voir le film de Terence Davies. Et prouver une tristesse aussi par les mélos de la vie d’une jeune femme de la Nouvelle-Angleterre au XIXe siècle qui n’a rien d’un conte de fées.
La chambre d’Emily, au second étage, en constituant le lieu où sédimenta en secret son imaginaire singulier, le huis clos où s’élabora, surtout au cours des années 1858-1865, cette oeuvre poétique ardente, hantée par la foi et le doute, l’espérance et le renoncement, qu’elle a léguée au monde.
Terence Davies est l’un des rares, aujourd’hui, à peindre les femmes comme ses égales : victimes du sentiment amoureux qu’elles inspirent ou éprouvent ou d’une société qui ne tolère jamais l’indépendance qu’elles manifestent .
Emily Dickinson (Cynthia Nixon) lui est chère parce qu’elle est une révoltée silencieuse, exilée dans un univers qui préfère le paraître à la vérité de l’intelligence et du talent.
Indépendante et réfractaire aux conventions sociales, elle n’hésite plus à s’opposer à quiconque voudrait lui dicter sa conduite.
Sur la modeste pierre qui marque sa tombe, il y est juste gravé : « Called back » – « rappelée ».