Depuis plusieurs années, le Centre LGBT Côte d’Azur organise chaque 21 juin, une fête de rue appelée « Dolly Street », rue Bonaparte à Nice.
Acteur social engagé dans la lutte contre les discriminations et pour le vivre-ensemble, le Centre LGBT Côte d’Azur organise cet événement ouvert à toutes et tous, pour faire vivre la volonté de rassembler sur la place publique, à Nice, toutes les différences autour de la musique et de la convivialité.
Mais cette année, le Centre LGBT Côte d’Azur ne pourra pas organiser cette « Dolly Street » au 21 juin rue Bonaparte. La Préfecture et la Ville de Nice imposent des mesures de sécurisation, qui entraînent des coûts importants à charge de l’association.
Par conséquence, l’organisation de la « Dolly Street » est déplacée sur l’esplanade du Mamac et du Théâtre National de Nice.
L’association tire la sonnette d’alarme : comment continuer à vivre normalement et préserver notre mode de vie tout en même temps, être démunis dans le partage financier des événements qui font l’animation quotidienne de la cité ?
Pour le Centre LGBT la réponse est claire et nette : cela n’est pas possible et cela ne pourra pas durer.
Pour cette association: « Il est de la responsabilité de nos collectivités locales d’être à nos côtés, de prendre des initiatives fortes et de nous aider matériellement et financièrement à assumer les coûts contraints par leurs exigences ».
Bref, si une manifestation est autorisée , c’est à la collectivité locale d’assumer les frais de sécurisation, comme pour les initiatives directes de la ville ou du Conseil Départemental.
Une idée qui appelle à la réflexion et surtout à l’analyse et à la concertation.
« Sinon, nous baisserons toutes et tous les bras, et l’animation quotidienne de la
5ème ville de France, deuxième destination touristique du pays, finira par s’éteindre »- est la triste conclusion.