Un affaissement de chaussée s’est produit au niveau de la rue de France à Nice du fait des travaux du tunnel de la ligne 2 du tramway. Aucune victime n’est à déplorer.
Le trou est de taille, au milieu de la chaussée et il mesure plusieurs mètres de diamètre, pour au moins un mètre de profondeur. La circulation a été interrompue rue de France, de la rue Sauvan à la rue des Potiers.
Les pompiers sont sur les lieux et un périmètre de sécurité a été établi.
Les entreprises travaillent sur le rebouchage de la cavité qui devrait être terminé dans la nuit. La circulation puisse être rétablie d’ici à la fin de cette semaine.
Pour la Marie, il ne s’agit de « rien d’inquiétant. Cette partie de chaussée est composée d’un sol mixte instable : calcaire, gros galets, sable et poudingue. Une cavité existait probablement déjà à cet endroit », c’est ce qui expliquerait le fait.
La version officielle est « que ce n’est qu’incident mineur qui n’a rien d’inquiétant, le tunnelier poursuit son avancée sur les 120 derniers mètres restants ».
Historique opposant au tunnel de la ligne 2, Patrick Allemand (socialiste macrocompatible) n’a pas tardé a interpeller Christian Estrosi (républicain macrocompatible)
« Après les affaissements survenus successivement sur les boulevards Victor-Hugo et Dubouchage, le tunnelier de la ligne 2 du tramway a provoqué un spectaculaire effondrement de la chaussée au bas du boulevard François Grosso à hauteur du 90 rue de France.
Cet effondrement est de nature à susciter l’inquiétude légitime des riverains.
Je demande au maire de Nice, la plus totale transparence afin que les raisons de ce qui, à ce jour, est le plus grave incident de ce chantier, soit connu avant la poursuite des travaux »;
L’élu a été suivi par les écologistes qui, par la voix de leur porte-parole Mari-Luz Hernandez-Nicaise, ont l’occasion pour revenir à la charge contre le projet : « la géologie du sous sol est très peu favorable à la réalisation d’un mur de 15m de hauteur, entravant l’écoulement des cours d’eau souterrains et les études préalables ont été insuffisantes. Les risques encourus par les bâtiments anciens, riverains de la ligne, sont déjà démontrés par les dégâts subis par les immeubles riverains du Bvd Victor Hugo ».
Eux aussi insistent pour que la situation ne soit pas occulté: « Nous demandons que
la transparence technique et financière soit réelle, avec une communication sincère
et régulière … ».