« C’est avec une grande peine que nous apprenons le décès de Madame Claude Pompidou, épouse du regretté Président de la République, et présidente de la Fondation Pompidou.
Cette femme admirable s’est dévouée une grande partie de sa vie aux personnes les plus vulnérables en créant, dès 1970, la Fondation Pompidou pour les enfants handicapés, les personnes âgées et les malades hospitalisés.
A ce titre, Madame Claude Pompidou avait été distinguée comme « Femme de l’Année », le 14 octobre 2005, lors du Gala de la Femme organisé par la ville de Nice avec le concours de l’association Nice Présence pour servir la cause humanitaire.
C’est avec le soutien de sa Fondation que la ville de Nice et le Centre Hospitalier Universitaire de Nice ont pu mettre en place le Centre d’accueil des Orangers pour la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ce dispositif devait être complété prochainement par l’Institut de recherche et de soins dédié à la maladie d’Alzheimer sur le site de la Fondation Dabray. Je regrette que Madame Pompidou, qui avait à cœur ce nouveau projet, ne soit plus là pour assister à son aboutissement.
Madame Pompidou avait également accepté d’apporter son aide à l’association « pArtAges », qui œuvre à l’amélioration de la qualité de vie des patients de l’hôpital de Cimiez.
Par son action au profit de la ville de Nice mais aussi par son rayonnement et ses grandes qualités humaines, Madame Pompidou avait gagné notre reconnaissance et notre admiration et était considérée véritablement comme une amie.
En ces douloureuses circonstances, je tiens au nom des Niçoises et des Niçois, au nom du Conseil Municipal de la ville de Nice et en mon nom personnel et celui de mon épouse à exprimer au Professeur Alain Pompidou, à toute sa famille ainsi qu’à tous les membres de la Fondation Claude Pompidou, l’expression de notre grande tristesse et de notre profonde affliction. »