Dans une période où chacun prend ses marques après le coup du tonnerre de l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron et de sa majorité parlementaire , un (petit) coup de canon a réveillé l’attention de la nébuleuse politique locale: Philippe Soussi , conseiller municipal , métropolitain, et départemental a quitté l’UDI pour s’inscrire dans le mouvement En Marche.
Après Loïc Dombreval , ancien maire de Vence et aujourd’hui député, c’est le deuxième élu de poids qui abandonne le parti centriste, solide allié de Christian Estrosi, dont le président départemental Rudy Salles vient de perdre la députation.
Un signe précurseur d’une perte d’influence?
Cet acte a eu comme effet de raviver la polémique entre les macron-compatibles (Christian Estrosi) et les orthodoxes de la droite « dure » (Eric Ciotti).
On verra si cette fissure est l’avant-garde d’un éboulement plus important ou restera un cas isolé, fruit d’un choix personnel.
Pour l’instant , Philippe Soussi est expulsé de la majorité départementale et perd ses délégations .
Pour Eric Ciotti, » ce choix le rend incompatible ».
Il sait très bien que les sirènes sont en action et que celles et ceux qui , pour l’instant, dansent sur deux pieds , devront tôt ou tard choisir leurs camp.
Alors , autant appliquer de suite un des enseignements du camarade Mao: « En frapper un pour en éduquer cent ».