Ce samedi 5 août s’est déroulée la Pink Parade. Si l’événement n’avait pas pu avoir lieu l’année passée, les participants sont venus nombreux pour cette édition, fêtée sur la Promenade du Paillon au son des DJs.
Des prises de paroles, des animations… et la fameuse marche, de la place Massena jusqu’au début de la Coulée Verte. Tout un programme pour rassembler les habitants de Nice et d’ailleurs, sous le signe de la tolérance. La marche se veut revendicatrice, pour faire le lien avec les combats d’hier et ceux à mener encore aujourd’hui.
Si dans d’autres villes du monde l’événement est appelé « Gay Pride », à Nice il a la particularité de porter un autre nom. Pour Jean-Marie Pottier, secrétaire général de l’association AGLAE*, c’est une manière de se démarquer, mais aussi se souvenir du passé. «Le mot Pink est là pour rappeler le « triangle rose », une marque que les déportés gay devaient avoir pour qu’on les reconnaisse, pendant la Seconde Guerre Mondiale». Le secrétaire général déplore le périmètre limité pour la manifestation, mais est déjà reconnaissant envers la ville de Nice d’avoir mis à disposition la Coulée Verte pour la journée.
Pour Erwan Le Hô, président du centre LGBT Côte d’Azur, la manifestation permet de soutenir le centre et la communauté, grâce à la vente de t-shirts et différents produits. «Ce genre d’événement nous permet d’assurer et financer différentes actions tout au long de l’année pour les personnes victimes de discrimination». Dans le centre, ils accueillent ces personnes et animent régulièrement des discussions et activités.
A 19h, la marche s’est achevée par le Pink Drink, grand apéro en musique, sur le parvis de musée MAMAC.