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23 novembre 2024

Les universités françaises ne brillent pas dans le firmament international

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Le classement de Shanghai, publié tous les ans depuis 2003 par l’université de Jiao Tong, est l’un des cinq classements internationaux de référence*. Il prend notamment en compte les publications dans la presse scientifique et le nombre de prix Nobel diplômés des établissements.

Le très prestigieux classement des universités consacre une nouvelle fois les établissements américains, qui sont 16 à apparaître dans le top 20. En France, on compte 20 universités au total et 3 établissements dans le top 100.


Les universités françaises se maintiennent dans la dernière édition du classement de Shanghai. Avec 20 universités dans le top 500 et 3 établissements dans le top 100, la France stagne à la sixième position des pays qui placent le plus d’universités dans le prestigieux classement. Sans surprise, les universités américaines monopolisent les premières places. Les États-Unis comptent 16 universités dans le top 20 mondial, et 48 établissements dans les 100 meilleurs.

L’université Pierre-et-Marie Curie, à Paris, classée 40e, reste le premier établissement français malgré sa chute d’une place, juste devant l’Université Paris-Sud (41e) qui au contraire gagne cinq places. Troisième et dernière université française du top 100, l’école normale supérieure de Paris (ENS) se place en 69ème position, après un bond de 18 places par rapport à l’édition 2016.
Au-delà de la centième place, le classement de Shanghai fonctionne ensuite par tranches, jusqu’à la 500e position qui clôt le palmarès. On y trouve 16 autres universités françaises, globalement stables cette année. L’école normale supérieure de Lyon progresse cette année de la tranche 301-400 à la tranche 201-300, tout comme l’université de Montpellier. Au contraire, l’Université Toulouse-I-Capitole et l’École polytechnique rétrogradent d’une tranche, respectivement à la 301-400e position et à la 401-500e pour la grande école d’ingénieurs.
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«Cette stabilité d’ensemble combinée à des progressions individuelles significatives témoigne de la solidité de la position des universités françaises, qui ont su s’affirmer face à une concurrence internationale devenue de plus en plus forte au cours des dix dernières années», a commenté Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, dans un communiqué.

Si les universités françaises classées cette année se maintiennent globalement à leur niveau de 2016, on note tout de même la sortie de deux universités du classement global par rapport à 2016. Les universités Paris-Sorbonne et Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, qui avaient fait leur apparition dans la tranche 401-500 l’année dernière, sortent du classement cette année.

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