Dimanche 1er octobre pourrait avoir lieu un référendum d’autodétermination en Catalogne. Un événement électoral majeur encore au conditionnel dans la mesure où le gouvernement de Madrid s’oppose pour l’heure farouchement à cette demande de la coalition séparatiste, actuellement au pouvoir à Barcelone.
Pour Mariano Rajoy, Premier ministre espagnol, il s’agirait d’une consultation « anticonstitutionnelle », sans valeur juridique et qui, si elle devait aboutir à une victoire du « oui » ne serait pas homologuée par son gouvernement. Intransigeant, le dirigeant conservateur est soutenu dans cette position par Pedro Sanchez, leader du Parti socialiste espagnol. A l’inverse, Carles Puigdemont, chef de file des indépendantistes catalans assure, lui, qu’il sera en mesure de conduire une séparation rapide et douce en cas de victoire.
En 2014, pareille consultation avait déjà été organisée en Catalogne. Le « oui » à la séparation de la Catalogne l’avait largement emporté avec 80,8 des voix, mais avec un taux de participation de seulement 37%.