Troisième promu et troisième défaite pour les Aiglons, toujours incapables de retrouver leur superbe de l’année dernière. Il y a urgence…
En manque d’inspiration, le Gym s’est fait piéger par une vaillante équipe de Strasbourg à l’occasion de la 10e journée de L1 (1-2).
Sans punch et sans agressivité, les Aiglons ont trébuché face à des Strasbourgeois compilant ces 2 vertus, luttant pour leur maintien avec les justes qualités et le juste état d’esprit.
Lors de ce 10e épisode, Lucien Favre tenta pourtant de changer les ingrédients pour que l’allant revienne. Il fit évoluer son dispositif – un 4-3-3 d’entrée de jeu, avec Srarfi à droite, St-Maximin à gauche et Plea en pointe – pour que son groupe retrouve l’équilibre. Mit plus de nombre au milieu (Koziello, Mendy, Lees-Melou) pour qu’il dicte le tempo. Mais l’inspiration ne fut pas au rendez-vous.
Durant les 45 premières minutes, les Strabourgeois dominèrent les débats et se créèrent les meilleures occasions. Ils surent, durant les 45 suivantes, puiser dans leurs tripes pour garder l’avantage.
Après une frappe au-dessus de Liénard (20’), ils prirent l’avantage sur une action limpide. Changement d’aile, contrôle de Gonçalves, remise en retrait pour Lala, centre à une touche et reprise parfaite de Da Costa (0-1, 23’). Sonné, le Gym faillit se faire breaker rapidement par de séduisants Alsaciens.
Sentant la rencontre échapper à ses ouailles, le coach suisse tenta de forcer le destin d’entrée de second acte. Il fit entrer Wesley Sneijder à la place de Bassen Srarfi, passa en 4-4-1-1, installa l’étoile hollandaise à la baguette, St-Maximin à droite et PLM à gauche.
L’effet se fit sentir de suite, puisque le numéro 10 s’arracha pour centrer fort, mais Plea ne parvint à reprendre correctement (47’). Mais derrière cette escarmouche, le Racing fit le break. Victorieux des duels dans l’entrejeu, Terrier lança Da Costa dans le dos d’une défense haute. Celui-ci s’échappa pour signer un doublé construit en vitesse et en lucidité (0-2, 49’).
Dès lors, il eut fallu du caractère et un brin de réussite pour renaître. Ces deux phénomènes apparurent sur le pré, mais disparurent dans la foulée. Plea s’arracha, centra, Seka retint St-Maximin dans la surface. M. Rainville désigna le point de pénalty, expulsa le défenseur, et Lees-Melou prit ses responsabilités, en transformant fort, plein axe (1-2, 54’).
Revenus dans le match, en supériorité numérique, les Azuréens poussèrent pour combler leur retard.
Installé dans le camp bleu, l’OGC Nice ne parvint jamais à se dépasser pour arracher le nul. Et ce malgré une dernière tentative de Sneijder hors du cadre.
Il sort de ce dimanche avec l’amertume des mauvais jours, mais devra rapidement se relever, puisqu’un déplacement au Parc des Princes l’attend vendredi prochain.