Le congrès de réunification des radicaux se tiendra à Paris ce 9 décembre.
Séparés depuis 1972* en deux partis, les républicains radicaux de gauche (PRG) et de droite, dits valoisiens, ont pris contact cet été afin de fusionner leurs deux formations. Pourquoi effacer maintenant le clivage gauche-droite après 45 années d’opposition ?
L’élection d’Emmanuel Macron, au printemps, et sa revendication de n’être ni de gauche ni de droite en est le déclencheur.
Pour les promoteurs , cette réunification doit être plus que l’addition de deux formations politiques mais – dans un paysage politique où les partis traditionnels se divisent et se fragmentent – l’amorce d’une dynamique inédite et porteuse d’espoir pour la France.
Si le principe de la réunification fut voté à une très large majorité et sera à l’ordre du jour de ce congrès, les conditions politiques de celle-ci et le choix de l’équipe qui la conduira ont fait débat.
À l’évidence, ce congrès sera très utile pour clarifier tout cela avant ce moment historique que sera la réunion de tous les radicaux. Des choix capitaux pour ceux qu’ils ont l’impérative mission de réussir cette réunification.