Vingt-quatre heures après une journée frustrante (deux quatrièmes places), Charlotte Bonnet s’est parée d’or sur le 200m nage libre. La niçoise a maîtrisé la course pour remporter son premier grand titre international. Géante !
La course parfaite. Oui la niçoise de 22 ans était à la recherche depuis quelques années d’une course de référence. Elle a eu lieu, dans le bassin de Copenhague, ce samedi 16 décembre à 18h. Deuxième après 50m, Charlotte Bonnet a passé la seconde et même la troisième vitesse à mi-course. La dernière longueur n’est qu’une formalité. La protégée de Fabrice Pellerin peut exulter, c’est bel et bien son nom et le drapeau français qui trône en haut du classement avec un excellent chrono de 1’52’’19.
Émotion
Sur le site de la Fédération Française de Natation, la nouvelle championne d’Europe du 200m nage libre n’a pas caché son immense joie : « C’est juste fou. Je ne m’attendais vraiment pas à gagner ce soir parce que je n’avais pas pris beaucoup de confiance aux championnats de France sur cette distance et le niveau était relevé » a confié la Niçoise à sa sortie du bassin. Honnêtement je pensais prendre la deuxième ou la troisième place. C’est ma première Marseillaise et en plus je réalise un super temps. Je suis vraiment très contente. Maintenant je repense à plein de choses. Tout ce que j’ai fait, tout le travail que j’ai effectué depuis des années. Aujourd’hui je suis sur la plus haute marche du podium et si on m’avait dit ça un jour je n’y aurais pas cru. J’attendais cette victoire depuis cinq ans et j’ai juste envie de savourer cet instant. »
Adversaires k.o.
La tête d’affiche de la natation française peut se targuer d’avoir dominé des références en la matière sur cette distance. A plus d’une seconde, sur la deuxième marche du podium, on retrouve la néerlandaise Femke Heemskerk. La suédoise, Michelle Coleman, échoue, elle, au pied du podium, à plus de deux secondes de Charlotte Bonnet. Et si ce premier titre international était le déclic vers de nouvelles performances en grand bassin, face aux références mondiales. Trop tôt pour le dire mais le discours va dans ce sens et le sourire en dit long sur le soulagement d’entendre « enfin » l’hymne national.