Dans une ambiance simple et une atmosphère amicale, Patrick Allemand , ancien Vice-Président de la Région, ancien Premier secrétaire du Parti Socialiste , et président du groupe municipal et métropolitain d’opposition « Un autre avenir pour Nice », a retrouvé ses ( assez nombreux) électeurs pour la traditionnelle rencontre des voeux de bonne année pour 2018.
» On a pronostiqué que après la défaite socialiste aux régionales en 2016 je serait sortie de la politique par la porte , on a souhaité qu’après le résultat électoral de la présidentielle en 2017 je sors de la politique par la fenêtre , et bien je suis encore là »- a-t-il exclamé à l’adresse de ses fidèles soutiens.
« Je suis un homme de gauche à la parole libre » , est la définition que le président de l’association Au Coeur de Nice donne de lui-même , sous l’oeil attentif de Xavier Garcia, son succésseur à la tête du PS départemental , de Nathalie Audin , candidate malchanceuse à la députation sous l’étiquette LRM et Ladislas Polski (MRC ), conseiller d’opposition à La Trinité, qui avait partagé avec lui les responsabilités régionales lors de la dernière mandature.
Une analyse rapide de la situation nationale ( » le clivage historique droite-gauche a volé en éclat , emporté par le vent de l’Europe et la mondialisation et les socialistes ont été les plus pénalisés ») qu’il pourrait partager avec Christian Estrosi qui tient les mêmes propos, avant d’arriver à la politique de proximité ( encore un thème cher au Maire de Nice). C’est le champ d’action de son association Nice au Coeur dont il a salué la dynamique et fait part de sa satisfaction pour son développement ‘ « en un an, nous avons doublé les inscrits).
Patrick Allemand a dénoncé quelques points négatifs de la gestion de la cité , tel l’insuffisance de la politique du logement social qui grave sur les foyer les plus modestes ; la tentative de Christian Estrosi de fermer le lieu de culte musulman de la plaine du Var- « la laïcité n’est pas la religion d’Etat »- , revendiquant le droit des personnes à l’exercice de leur culte; la gestion de l’arrivée et accueil des migrants pour lesquelles – a ses dires- on doit faire beaucoup mieux; l’absence de perspective pour l’allongement de la ligne 1 du tram jusqu’au quartier de l’Ariane et La Trinité dont il dénonce la volonté « cachée » de pénaliser une partie de la population des facilités de la mobilité avec , comme effet négatif, de créer les conditions pour le communautarisme.
Son espoir , un « espoir d’autre chose » ,comme il a répété plusieurs fois , est que Nice devienne une ville plus ouverte et inclusive comme son histoire et ses traditions le rappellent .
Pour cela , il faudra un esprit fédérateur qui soit force de rassemblement : c’est son credo et le sens de son engagement en politique.
Nice au Coeur pourrait en être le déclencheur ? Ce serait son ambition.