Après le tsunami Macron qui a marqué l’année 2017 au fer rouge , les partis se cherchent et , au moins à ce qu’on voit , certains auront difficulté à repartir.
L’analyse de ce qui s’et passé , et dont les conséquences sont allées bien au delà de ce qu’on aurait pu prévoir, peut changer mais un point est sur : rien ne sera plus comme avant.
Les partis traditionnels ont volé en éclat, les lignes de fracture internes sont devenues des fossés , des alliances ne sont plus praticables.
L’UDI n’a pas échappée à cette crise: le parti de Jean-Luc Borloo qui réunissait les centriste du Parti Radical et ceux du feu UDF sous l’étiquette Nouveau Centre n’est plus.
Les radicaux ont retrouvé l’unité avec leurs frères du Parti Radical de Gauche , desquels s’étaient séparés en 1972 ( le congrès de la réunion a eu lieu le 9 décembre, journée symbolique qui célèbre la loi de 1905 sur la laïcité) , les centristes d’Hervé Morin ont pris la route de l’autonomie , en attendant de trouver leur orientation.
Résultat final ? Il restent sous l’étiquette UDI les députés autour de Jean Lagarde, plus ou moins macro-compatibles et des élus locaux , normalement dans des coalition de droite.
En tout cas, cette union positionne le mouvement radical comme un acteur de la renovation de la vie politique française.
Dans ce contexte , quelques jours après son nouveau collègue Patrick Mottard, président local du PRG, c’était au tour de Hervé Cael de réunir , à l’occasion des voeux pour la nouvelle année , une poignée d’adhérents pour expliquer la ligne du parti et les échéances qui l’attendent.
Cette fusion se fera à froid et avec la date boutoir de fin décembre, c’est à dire qu’il y aura 12 mois pour trouver les solutions qui inévitablement se poseront: quelle gouvernance, quelle ligne politique locale et surtout, quelles alliances électorales.
Ce n’est pas un secret qu’Hervé Cael est en phase avec Christian Estrosi, alors que Patrick Mottard est sur une position opposée.
D’ailleurs, Hervé Cael le reconnait lucidement: » La reprise d’une vie commune après presque’un demi-siècle d’aventures séparées , ne s’impose pas immédiatement comme une évidence ».
Pour l’instant on est pas là et la prochaine échéance seront les élections européennes en 2019: là, on peut pronostiquer que le nouveau mouvement radical n’aura pas de difficultés à participer à la future liste « pro-Europe » ( fort probablement, trans-nationale ) qui est en phase de gestation : d’ailleurs les deux mots qui en seront la base constitutive , social et libéral, ne figurent pas dans la nouvelle dénomination de ce mouvement ?