Côte d’Azur Habitat est le bailleur public de la Métropole en force de la Loi Alur qui a modifié le périmètre de son activité (de municipale à métropolitaine). 2017 a été la première année de cette mutation.
Cet office construit et gère plus de 20000 logements. Près de 500 agents en assurent le fonctionnement.
Si on considère l’impact du logement dans la vie des familles et que plus de 2/3 des foyers niçois sont éligibles à un logement social, il n’est pas difficile de comprendre l’importance politique de cette entité gérée d’une main de maître par Dominique Estrosi-Sassone, chargé de cette fonction à la Ville de Nice et à la Métropole.
Obligée d’en quitter la présidence (« avec beaucoup de regrets »- a-t-elle avoué avec une pointe d’amertume) par la loi interdisant le cumul des mandats exécutifs au niveau nationale et local depuis qu’elle a été élue sénateur, elle a laissé, il y a quelques semaines, sa place à Philippe Pradal mais elle n’a pas quitté pour autant le pont de commandement: en tant que administrateur (et présidente de la commission d’attribution!!!) , elle restera la « patronne » de fait.
Ce qui semble réjouir tout le monde, compte tenu de ses délégations au Sénat qui seront un relais utile avec les politiques nationales du secteur et où sa compétence et son implication lui ont déjà fait valoir la prise en charge des dossiers législatifs en cette matière.
Mdame Estrosi-Sassone sera prochainement rapporteur de LR pour le projet de loi issu de la conférence « Consensus pour l’habitat » en cours et qui devra établir la future politique du gouvernement dans ce secteur si important économiquement et socialement délicat. Sa compétence et son parler franc en feront certainement une des protagonistes.
A l’occasion des vœux avec le personnel, la directrice générale madame Cathy Herbet, a rappelé quelques résultats de l’activité fin 2017 : 80 logements vacants au lieu de 116 en l’année précédente; une diminution des impayés.
Elle a pu ainsi manifester sa satisfaction et remercier ses équipes ,même si – comme elle a bien voulu le rappeler d’une voix charmeuse mais ferme : « on peut toujours mieux faire ».