Le rideau est tombé sur les Jeux d’hiver de PyeongChang. Thomas Bach les a officiellement déclarés terminés, dimanche soir, Il a également assuré que l’événement sud-coréen avait « ouvert de nouveaux horizons. »
Qu’en restera-t-il? La question est tout sauf anecdotique pour un mouvement olympique plus préoccupé que jamais par la notion d’héritage. A Rio, le constat frise la catastrophe. A PyeongChang, la réponse manque encore de clarté.
Lee Hee-beom, le président du comité d’organisation, l’a assuré : les Jeux d’hiver ne laisseront pas d’ardoise. En 17 jours, les Jeux n’ont pas été marqués par le moindre incident, sécuritaire surtout. Selon les premières estimations, les Jeux auraient contribué à un gain de croissance de l’économie nationale de 0,2% au premier trimestre.
Il n’empêche, les organisateurs sud-coréens peinent à répondre à l’interrogation du CIO sur l’avenir des sites de compétition. Une question légitime pour un événement dont la facture globale est estimée à 13,1 milliards de dollars (12,6 milliards d’euros au cours actuel), dont environ 80% consacrés aux équipements et infrastructures.
Le retour des fameux « Eléphants blancs », ces installations laissées à l’abandon une fois les feux éteints? Le CIO se veut rassurant, mais sans cacher ses craintes.