L’annonce de Christian Estrosi en veste de président de la Métropole du plan d’investissement 2018-2020 assorti d’un nouvel impôt sur le bâti et la vente de la participation détenue au capital de la société qui gère les aéroports a eu l’effet d’une petite bombe!
En fait, ça faisait des années qui les oppositions étaient sur la défensive face au « dominus » métropolitain.
L’occasion est trop belle pour ne pas tirer quelques dards, puis ?
Partons de Robert Injey ( PCF Nice) toujours vigilant même si exclu du Conseil Métropolitain qui se tient aux chiffres:
« Il y a quelques mois, le 7 septembre 2017, pour les 5 ans de la création de la Métropole, Christian Estrosi se félicitait des 1,8 milliard investit par la Métropole depuis 2012. Un investissement annuel en moyenne sur la période 2012-2017 de 340 millions d’euros.
Le 5 mars 2018 Christian Estrosi annonce 420 millions d’investissements sur 36 mois pour la période 2018-2020, soit 140 millions d’euros par an ».
« Comment ne pas constater l’effondrement des investissements de la Métropole » est sa demande qui inclut aussi la réponse.
Sa conclusion est sévère: « La méthode Estrosi touche là une de ses limites. Celui qui pensait sans doute se faire réélire tranquillement sur son bilan se voit rattraper par son vieux démon : l’endettement… »
Les trois membres du groupe « Un autre avenir pour Nice » ( les socialistes aiment le collectif…) titrent leur communiqué » de mensonges en reniements » qui, à lui tout seul, veut tout dire! et rappellent que » le 11 décembre 2008, Christian Estrosi, qui venait d’être élu maire se définissait comme « ennemi déclaré » de l’impôt qu’il augmentait toutefois immédiatement de 15 %. ».
En faisant l’addition des successives augmentations (baisse de 5 % du taux d’abattement général plus nouvel impôt foncier), celui qui se auto-proclame « l’ennemi déclaré » de l’impôt ‘les aura augmentés, à ce jour, de plus de 30 % durant ses deux mandatures ».
Dominique-Boy Mottard (DvG) , elle a choisi la voie de l’ironie et choisit la publicité célèbre de la double lame Gilette : » après avoir minimisé le poids de la dette, il lui faut aujourd’hui affronter la réalité: pour financer les investissements c’est le contribuable qui va être rasé » – c’est son analyse.
Enfin, Marie-Christine Arnautu (FN) se livre avec son habituelle franchise: »
J’avais averti lors de mon intervention sur le budget 2016 de la Métropole Les Niçois doivent se préparer à une aggravation de la ponction fiscale, eux qui subissent déjà une des fiscalités locales les plus lourdes de l’hexagone. Le mur se rapproche à toute vitesse. » Nous voici donc face au mur !
La conclusion n’est pas pour autant tiède : « Cette nouvelle ponction sur les habitants de l’ensemble des communes de la Métropole n’a évidemment pour objet que de satisfaire aux désirs et délires de Christian Estrosi ».