« Qui de nous deux…. » Les paroles de M illustrent parfaitement la situation dans laquelle sera plongée la gauche niçoise jusqu’au dimanche 9 septembre qui sera le jour de clôture des candidatures à l’investiture à la future joute municipale niçoise. En effet, les candidats intéressés auront du 3 au 9 septembre pour faire connaître leurs intentions avant la primaire qui se tiendra le mardi 25 septembre prochain. Sur la ligne de départ on trouve bien entendu les deux leaders du Parti Socialiste azuréen, Patrick Allemand, Vice Président du Conseil Régional PACA et Conseiller Général, et Patrick Mottard, leader de Nice Plurielle (l’actuelle opposition municipale) et Conseiller Général mais plus qu’un homme, c’est une équipe que les militants socialistes niçois choisiront et c’est précisément là qu’actuellement la bataille fait rage.
Tel le « mercato » en football, chaque candidat est en pleine phase de recrutement pour construire l’équipe qui consolidera sa candidature. Si Patrick Allemand peut compter sur le soutien du Conseiller Général et ami, Marc Concas, Patrick Mottard est assuré de l’appui de son épouse Dominique Boy Mottard, Conseillère Générale des Alpes-Maritimes. Oui, mais voilà une liste, ce sont plus de 60 personnes voire personnalités qu’il faut convaincre et c’est précisément ce que les deux candidats vont s’escrimer à faire durant les prochains jours.
Il y a d’abord les ténors socialistes tels que Michèle Matringe, Paul Cuturello, Pierre Laigle ou encore Yann Librati mais il faudra aussi compter sur les autres partis de gauche niçois tels que le Parti Radical de Gauche de Jean-Christophe Picard et d’Elodie Jomat, des Verts de Rémy Gaechter et de Mari-Luz Hernandez-Nicaise, des Alternatifs de Bruno Della Sudda ou encore du Parti Communiste de Simone Monticelli et de Jacques Victor. Bref, qui sortira du lot du grand jeu des alliances et des rapprochements, bien malin est celle ou celui qui pourrait donner une réponse à ce jour ?
Bien entendu, la disparition du conseiller général et municipal, Jean-François Knecht, enlève une alternative qui semblait plus que crédible de son vivant et l’équipe qu’il avait construite autour de son projet et de ses idées pourrait faire sensiblement faire pencher la balance socialiste de l’un ou l’autre des candidats. Bref, rien n’est encore joué et la première semaine de septembre devrait être riche en enseignements en ce qui concerne les intentions de chacun.