OGC Nice : ça bat Lens, pas mal par ici !

C’est finalement Joseph Désiré Job qui seconde Koné à la pointe de l’attaque niçoise en ce début de rencontre dans un stade copieusement garni qui a fait une ovation aux héros de Marseille. Pourtant, en face, les lensois sont à la recherche de leur premier succès en championnat et après leur probante victoire en coupe UEFA (5-1 face à Berne), les hommes de Jean-Pierre Papin espère bien rentrer dans le nord avec au minimum un point. C’est d’ailleurs avec deux attaquants, Aruna et Akalé, que JPP a choisi d’entamer la rencontre. Tactique payante puisque les sang et or, inhabituellement en blanc hier soir, collectionnent les corners sans toutefois tromper la vigilance de la défense niçoise. Les rares fois où les nordistes prennent les défenseurs azuréens de vitesse, c’est sur Hugo Lloris qu’ils viennent sempiternellement buter.

La domination des hommes d’Antonetti se fait plus grande mais la réussite n’est pas non plus au rendez-vous pour les azuréens et finalement c’est sur un score nul et vierge, et somme toute logique, que les 22 acteurs rentrent aux vestiaires. Un jeu certes alerte et plaisant de chaque côté mais aucune des deux équipes n’a réussi à concrétiser la moindre occasion dans une rencontre agréable dans laquelle il ne manque que des buts.

Et comme pour réaliser le rêve de tout un stade, c’est Bakary koné qui va délivrer les siens, idéalement servi par Rool, le virevoltant ivoirien ajuste Runje qui ne peut que récupérer le cuir au fond de ses filets. 52 minutes de jeu et l’OGC Nice vient de prendre l’avantage, certes le plus mince qui existe mais le tableau d’affichage ne saurait mentir : Nice 1 – Lens 0.
Antonetti fait alors entrer Bamogo en lieu et place d’un Job très discret jusqu’ici et les cartons jaunes pleuvent à présent sur des lensois qui tentent le forcing assez maladroitement. Le coaching du technicien corse est payant puisque Bamogo affole la défense nordiste qui a bien du mal à museler l’attaquant niçois. Nice tient bon mais le spectre des dernières minutes inquiète le public qui a déjà connu deux désillusions face à Rennes et Toulouse face auxquelles Nice avait déjà mené sur le même score sans arriver au bout de ses peines. Pire même puisque l’an dernier Nice menait aussi 1-0 face à lens avant de s’incliner en fin de match sur le score de 2 buts à 1.

Il reste encore 10 minutes à tenir et ce qui semblait devoir arriver, arriva donc. Ramos file au but et entre dans la surface, face à lui Echouafni tente une intervention mais malheureusement illicite. C’est le penalty indiscutable et le cauchemar recommence à prendre forme. Dindane pose le ballon sur le point de penalty, Hugo Lloris se prépare et c’est finalement son poteau qui transformera le cauchemar en nouvel espoir. Les minutes s’égrainent et les lensois ne trouvent aucune solution pour faire sauter le verrou niçois. On passe même le cap de la fatidique 86ème minute, souvent fatale aux azuréens, et même les trois longues minutes d’arrêt de jeu ne changeront rien cette fois. L’OGC Nice sort vainqueur avec à la clef trois points qui propulse le club rouge et noir à une honorable 11ème place du classement de Ligue 1.

Prochaine étape de la saga des aiglons, samedi 15 septembre face à une AJ Auxerre mal en point mais toujours très difficile à jouer sur ses terres puis ce sera ensuite un grand classique qui rappellera des souvenirs aux anciens supporters de l’OGC Nice avec la réception des verts de Saint Etienne, le samedi 22 septembre prochain.

D’autres bons souvenirs en perspective ?