Pauvre presse papier qui est écrasée par la presse virtuelle !
Et si ce n’était pas cela ?
En effet, la presse de l’avant « internet » jouissait d’une certaine assise. Acheter le journal, chaque matin, était inscrit dans les plus pures traditions françaises au même titre que l’achat « quotidien » ( tiens, c’est drôle ) de la baguette. A la seule différence que le goût en a toujours été tout autre : Les nouvelles pouvaient être bonnes ou mauvaises … à digérer !
Internet est arrivé et voilà une formidable technologie d’ouverture ! Bien entendu, que le journalisme Web a toutes ses chances puisque la « toile » touche beaucoup plus de lecteurs !
La démocratie s’est considérablement développée et tout le monde peut donner son avis grâce à cela, tout le monde peut avoir le choix de ses lectures. C’est cela Internet, un choix qui induit plusieurs choix. Internet ne tue pas la presse papier puisque pour ceci, il faudrait qu’Internet soit aussi de « papier ». C’est un peu comme si l’on comparait un footballeur à un nageur. Ca reste toujours du sport mais c’est très différent. Le public fan de foot ne serait pas responsable des déboires du public fan de natation et inversement. Le sport en est grandi quand les gens s’y intéressent. Il devrait en être de même pour la presse. Internet a permis a des journalistes, peu connus, de se faire connaître et reconnaître. Internet est une technologie qui permet la diffusion d’une information instantanément dès lors qu’elle est confirmée. La presse papier ne peut sortir autant d’exemplaires que de nouvelles qu’elle apprend en une journée !
La presse papier souffre très certainement du fait que son monopole – presque traditionnel – a été mis à mal par l’évolution de la communication, pour autant, ces nouvelles technologies n’en sont pas responsables dans la mesure où elles s’inscrivent dans un progrès voulu par toutes et tous.
C’est une génération « fast » qui contrarie les fastes habitudes d’antan.
On veut tout et toujours plus vite ! Les informations, les articles : les gens les dévorent !
La presse papier, comme pour le reste, a encore de beaux jours devant elle si seulement elle ne vivait pas sur ses acquis. Elle devrait s’adapter aux évolutions. Aujourd’hui, il semblerait qu’ elle découvre que le progrès existe. Personne ne l’en aurait informée ? Ce qui serait un comble pour une entreprise qui informe !
Non Internet n’est pas responsable des déboires de la presse papier. La seule responsabilité en incombe au fait que personne n’ait eu l’idée d’adapter la presse papier au monde d’aujourd’hui. On peut changer les formats, les couleurs, les journalistes même, il n’en reste pas moins que si la presse papier ne s’adapte pas, elle ira de déboires en déboires. Ceci n’est pas la faute d’Internet mais simplement la cause d’un monde qui est en évolution perpétuelle.
La question n’est pas de savoir si Internet est responsable, la question est de savoir : Comment adapter la presse papier à l’évolution de ce monde ?
Il y a déjà une réponse à éliminer : En tuant la presse papier et en la remplaçant par une presse virtuelle. Ce n’est pas une bonne réponse parce que la presse papier et la presse virtuelle sont complémentaires et non concurrentes au même titre que l’exemple cité des sportifs. Le journalisme doit en sortir gagnant et non perdant.
Aux penseurs d’adapter la presse papier aux besoins d’aujourd’hui et que l’on arrête de crier « Au loup ! » dès qu’une nouvelle technologie apparaît. Ce ne peut-être que bénéfique pour tous les secteurs du journalisme.
Article proposé par Ferdinand Calendal