Comment ? Vous n’avez jamais entendu ce groupe nissart aux couleurs locales et festives ?
Bon, je me vois donc dans l’obligation de vous faire un petit récapitulatif de leur CV avant de leur donner la parole :
Sinké ska krew : Alex, Chill, Djeep, Dju, Gregg, Gui’Om, Kris et Piew
Style de musique : « ska »
Textes : petites anecdotes de la vie quotidienne ou du monde fantastique du Sinké Ska Krew en français-espagnol-anglais
Dates :
- En 2001, l’odyssée de Sinké Zakéou prend forme,
- A partir de 2002 il se dévoile sur les scènes provençales,
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En 2003, il devient « la révélation du moment » lors des Soirées Estivales du Conseil Général des Alpes Maritimes la même année, le groupe sort son premier album « Qué Calvacalde… »,
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En 2004, il partage l’affiche avec des groupes de renommée,
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En 2005, il se produit non seulement en France mais également en Allemagne.
Emploi du temps chargé pour ce groupe de jeunes artistes locaux !
Et ce n’est pas fini ! Le 5 décembre, il sort son second album « L’Etrange Brasserie » (qui sera dispo à Hit Import (rue Lépante – Nice), dans les FNAC de Nice et Cannes, en vente par correspondance via leur site Internet, et sur les lieux de concerts au stand.)
Le 3 décembre, il se produira à la MJC Altitude 500 de Grasse et le 20 décembre, au Volume à Nice.
Et aujourd’hui, c’est avec Nice-Première que Sinké Zakéou fait chanter les cigales.
Nice-Première : Pourquoi avoir appelé votre groupe Sinké Zakéou ?
Sinké Zakéou : On a cherché à s’identifier sous un nom original, un nom qui retranscrive notre univers, notre style éclectique, un nom imprononçable aux sonorités provençales phonético-arrangées, pour décrire le « mais qu’est-ce-t-il donc que ça? ». Le nom décrit à lui seul le fait que c’est une expérience unique et difficilement descriptible.
N-P : Formé en 2001, votre groupe compte aujourd’hui 8 musiciens. Comment s’est-il formé ?
S.Z. : 5 à la base. 8 avec le temps. Des rencontres, des liens communs, et du feeling… une envie de partager quelque chose.
N-P : Votre style de musique c’est du « Ska Worldcore ». Qu’est ce que c’est ?
S.Z. : Etant donné notre approche éclectique et fusionnelle des styles et des genres de zic, et vu que l’on nous demande souvent « alors sinké, quel style ? », on s’est senti dans l’obligation de trouver un intitulé au schmilblick, qui est devenu le « Ska World Core » schmilblick. Du Ska, des ambiances, et une bonne part de festivité.
N-P : En mars 2005, dans le cadre des Class’Eurock vous avez fait un concert à Berlin. Comment les azuréens ont-ils été reçus en Allemagne ?
S.Z. : L’accueil a été une grande surprise, que ce soit de la part des personnes membres de l’organisation, La Landesmusikakademie où nous avons passés une semaine pour y faire de la musique (grâce à l’association aixoise AixQui? organisatrice du Class’Eurock), du groupe de musiciens berlinois Rascasse avec qui nous avons composé une chanson commune, et du public qui a vraiment été très réceptif à notre prestation…
A vrai dire ce fut l’un de nos meilleurs concerts… Les allemands étaient survoltés… Et la surprise fût encore plus grande car l’affiche du concert proposait essentiellement des groupes de rock et on faisait un peu office d’intrus avec notre ska festif du sud de la France… Bonne expérience, on reviendra !!
N-P : Le 3 décembre, vous sortez votre second album intitulé « L’étrange brasserie ». Pourquoi l’avoir nommé ainsi ?
S.Z. : « l’ Etrange Brasserie », c’est pour nous ce qui image le plus le contenu. On a essayé des choses, on en a vécu d’autres, on a tenté de brasser différents styles, tout en gardant une approche par moment étrange qui lie un peu le tout.
Ce titre fait aussi hommage à notre expérience Berlinoise, et à sa « KulturBraureï » (Brasserie de la Culture), à notre aventure qui se découvre un peu plus chaque jour. Après mûre réflexion, cela nous a parut logique de l’appeler ainsi.
N-P : Votre équipe est composée de 8 « Moulskataire » de sexe masculin. Une touche féminine dans votre « Sinké Ska Krew » ne vous tente-t-il pas ?
S.Z. : A vrai dire, la question ne s’est pas posée. Dans la formation du groupe, faite d’étapes successives, nous n’avons pas rencontré d’individus au sexe féminin, mais nous n’aurions pas été contre…
N-P : La 10ème chanson « Bimbo » fait elle référence à un genre de filles que l’on croise sur la Côte d’Azur ?
S.Z. : Nous ne sommes pas du genre à généraliser ni à se fier aux apparences mais il est vrai que le contexte Azuréen a été une très bonne source d’inspiration. Fallait utiliser les grands moyens pour le prochain tube de l’été… :-p.
N-P : Vous avez près d’une centaine de scènes à votre actif. Avez-vous un tic avant de vous lancer dans l’arène ?
S.Z. : En général ça se passe dans les loges, on se motive en chantonnant quelques airs acoustiques ou en poussant un bon cri histoire de faire monter la sauce… ce n’est pas vraiment un tic disons plutôt un besoin de se réunir juste avant ce moment magique.
N-P : N’avez-vous pas été tenté pour vous présenter au casting de la Star Academy quand ils sont passés par chez nous pour recruter des candidats, comme le fit Pascal qui jouait avant dans les pubs niçois ?
S.Z. : Alors en fait on a essayer 4 fois, mais on s’est fait refoulé à chaque fois à la dernière étape… snif… on a mis du temps à s’en remettre mais maintenant ça va mieux ! (rires)
N-P : Quel est le rêve de Sinké Zakéou ?
S.Z. : Sinké Zakéou rêve avant toute chose d’avoir l’opportunité de jouer plus de musique, avoir plus de temps à consacrer à cette merveilleuse aventure… Parce que c’est ça avant tout un groupe de musique, surtout lorsqu’il s’agit également d’un groupe de potes, qui s’apprécient et délirent ensemble dans la musique comme dans le reste. Plus de temps et d’opportunités pour répéter dans de meilleures conditions, pour exporter notre musique hors de nos frontières provençales comme on a pu le faire en Allemagne, en commençant déjà par les autres régions de l’hexagone. Après cette étape on pourra parler des rêves qui animent tous les musiciens qui commencent à voir le public apprécier leurs créations, vivre de la musique n’est pas forcément la priorité mais vivre plus intensément la musique dans un premier temps.
N-P : A qui conseillez vous votre album ?
S.Z. : A tout le monde bien sûr, de 7 à 77 ans, quelque soit sa taille, son poids, sa couleur, sa provenance, sa destination, la musique est faite pour être communiquée, diffusée, partagée…
N-P : Quels sont vos projets ?
S.Z. : Pour l’instant la priorité est à la recherche de labels, tourneurs, distributeurs et de toute structure qui sera susceptible de nous soutenir dans notre démarche.
Sinké Zakéou remercie très cordialement l’équipe de Nice Première pour cet article et tout particulièrement Audrey Bollaro pour son interview…
Contacts :
Association La Cigale du Sinké
3182 Route de St Jeannet
06700 ST-LAURENT DU VAR
Concerts : Jean-Philippe Claret
Tel : 06 84 12 00 34
Mail : contakt@sinkezakeou.com
Web : www.sinkezakeou.com