Aujourd’hui à midi, la France joue le premier match de sa coupe du monde face à l’Australie, à Kazan. Avec pour objectif de réussir son entrée dans la compétition.
Si la France peut nourrir des ambitions au Mondial, c’est en grande partie grâce à ses deux attaquants : les Bleus misent sur leur chef de file Antoine Griezmann et sur l’incroyable précocité de Kylian Mbappé pour lancer leur compétition.
Face à eux se dresseront les Socceroos australiens, désormais habitués de la Coupe du Monde, avec une réussite aléatoire (huitième de finale en 2006, mais échecs au premier tour en 2010 et 2014) et menés par Bert van Marwijk, loin d’être un inconnu. Le sélectionneur australien, fraîchement arrivé sur le banc après le départ d’Ange Postecoglou, était celui des Pays-Bas lors de la finale de la Coupe du monde 2010 perdue face à l’Espagne. Coïncidence assez sympathique, c’est aussi l’entraîneur qui a permis à l’Arabie Saoudite de se qualifier pour le Mondial en Russie. Et c’est en dirigeant l’Arabie qu’il a poussé l’Australie à passer par les barrages pour valider son billet pour la Coupe du monde 2018.
Remporter les trois points du premier match apporte peu de garanties pour la suite de la compétition, mais ne pas les engranger les réduit d’autant plus. Surtout face à la nation supposée la plus faible de cette poule C, avant d’affronter le Pérou et le Danemark, 11e et 12e au classement FIFA. D’autant plus que les vice-champions d’Europe visent officiellement le dernier carré et que le président Emmanuel Macron leur a donné, vingt ans après celle de 1998, la « deuxième étoile » à décrocher comme objectif. A convertir.
HUGO LLORIS : « Mentalement, on va se lever avec cette excitation au fond de nous et cette petite boule au ventre. La matinée va passer très vite. On a souvent répété entre nous l’importance du premier match pour bien démarrer la compétition, pour la confiance et pour se donner un élan et une dynamique »