Pas de liste unique PCF pour l’instant. On compte sur la responsabilité des candidats PS pour régler leur « guéguerre », comme ils appellent les candidatures des Patricks (Allemand et Mottard).
Pour les communistes, la question est de proposer un projet qui tienne compte des attentes des Niçois. Il mettront donc l’accent sur la proximité. Puis il faudra échaffauder un rassemblement des forces de gauche. « Il n’y a pas d’alternative possible à la droite sans une union de tous ». Il est flagrant que si les questions idéologiques que se posent les militants socialistes au sein de leur parti tombent mal au vu du calendrier des élections, il est encore plus certain que les communistes n’en ont cure.
Du moins pour l’instant, car au Parti Communiste, si le rapprochement idéologique en vu des élections municipale continue d’aller de soit (Il sonne comme une nécessité logique pour tous), il pourrait cependant être le dernier, voir ne jamais avoir lieu du tout, car les communistes ne semblent pas faire grand cas de la déclaration de Patrick Allemand la semaine dernière à la salle Ecovie, laissant entendre que des listes Mouvement démocrate et Socialiste étaient possibles. Les socialistes se retrouvent dans le bourbier des alliances d’élections municipales sans encore avoir opéré leur rénovation.
Le programme.
Diminuer le nombre de délégation de service public, pour les remettre à la charge de la mairie. Une redistribution des sièges et des intervenants dans les conseils de quartier et à la CANCA. Augmenter les dépenses en matière d’équipements et infrastructures de la ville, avec un effort particulier pour « favoriser les lieux associatifs, permettre l’essor de logements-ateliers d’artistes et de créateurs ». Il faudrait aussi mettre en oeuvre une politique d’avant garde, en matière écologique.
Le PC : un mental de fer.
Ils rappellent à qui veut l’entendre qu’ils ont toujours voulu participer au niveau local à la lutte en front commun contre l’UMP. Mme Simone Monticelli, adjointe municipale, illustre leur discipline : « même quand au niveau national le PC et le PS s’opposait, en 2000, nous avons toujours su, à Nice, faire taire les querelles. Nous avons toujours respecté les partis ». Jacques Victor, conseiller général, ajoute avec certitude que l’état de grâce ne durera plus très longtemps, et que les débats qui déchirent le PS joueront en leur faveur. « Je connais beaucoup de socialistes, qui en ont marre, et qui se demandent si il ne vaut pas mieux nous rejoindre » proclame-t-il avec assurance.
