Les apparences sont sauves. Après des négociations âpres , les dirigeants européens ont pu annoncer qu’il y avait bien un accord.
Pour la première fois semble se profiler un meilleur partage du fardeau migratoire.
L’Italie, qui exigeait des concessions sur le dossier migratoire, a obtenu de vagues engagements : la création en Europe de centres pour faire le tri entre migrants irréguliers et demandeurs d’asile « légitimes », sans qu’aucun pays ne se dise ouvertement prêt à accueillir ces centres…
C’est seulement à ce moment-là que l’Italie pourra vraiment dire qu’elle n’est plus seule.
A plus long terme, des centres de débarquement des migrants seront créés hors de l’Union européenne – comprenez en Afrique – si certains les acceptent, car pour l’heure le Maroc et la Tunisie ont dit non.
Les ONG sont aussi priées de laisser faire les garde-côtes libyens près des côtes du pays.