Émouvante cérémonie sur le quai A de la gare de Nice organisée par le Préfet pour la journée nationale à la mémoire des victimes de crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux justes de France.
Cette repentance (justifiée) d’Etat que nous devons à Jacques Chirac, en particulier pour la rafle du Vel d’Hiv, est la manifestation d’un devoir de mémoire que la France a trop souvent négligé vis-à-vis de ses compatriotes juifs.
Un peu étonné d’être le seul représentant de la gauche politique au milieu des élus estrosistes et ciotistes (pourquoi?), j’ai particulièrement apprécié l’hommage de Martine Ouaknine à Claude Lanzmann, l’auteur de Shoah récemment décédé.
L’allumage des bougies par des survivants des camps et le discours du Préfet relayant le message du ministre furent les autres points forts d’une cérémonie d’autant plus juste qu’elle se déroulait sur les lieux mêmes où des milliers de juifs niçois ou réfugiés sont partis pour la mort.
Patrick Mottard