7 minutes de jeu et l’OGC Nice est déjà en tête au tableau de marque, les premiers légers frimas de la fin de saison et la défaite à Auxerre sont rangés au rayon des mauvais souvenirs. De plus, Nice fait le jeu, combine bien et Laslandes a retrouvé des ailes dans les airs du Ray distillant de nombreux ballons de son arrière garde particulièrement précise avec un Apam et un Rool des grands soirs. Bref, que du bonheur pour les 11 000 spectateurs qui avaient opté pour passer leur début de soirée sur la colline niçoise.
Bonheur rapidement décuplé sur un centre de Rool qui trouve l’omniprésent Laslandes qui d’une passe millimétrée dépose le cuir sur la tête d’un Koné qui double la mise. Deux buts consécutifs de la tête, c’est une première pour la petite perle ivoirienne qui donne maintenant deux longueurs d’avance aux rouge et noir face à des verts qui n’avaient de pétillant que leur nouvelle couleur de maillot. Feindouno essaie de sortir la tête de ses coéquipiers de la marée niçoise mais ce sont toujours les hommes d’Antonetti qui maîtrisent le jeu et donc obtiennent une majorité de contres favorables. Nice pousse mais Saint Etienne fait de la résistance. Cédric Varrault signe son retour au Ray avec un carton jaune pour une faute sur Ederson et Rool laisse finalement sa place, blessé, à Arbardonado qui récolte au passage une belle ovation des tribunes. M. Layec montre la direction des vestiaires et c’est sur le score parfait de 2 à 0 qu’il renvoie les deux équipes se remettre de leur première mi-temps.
Bon, on évite soigneusement les toilettes du stade et on fait la queue dix minutes pour arriver à contenir son Pan Bagna et son petit rosé et c’est juste le début des hostilités qui redémarrent sur le rectangle vert. Koné est toujours en grande forme mais après une accélération dans la surface stéphanoise, il quittera le terrain, touché à la cuisse, en boitillant laissant sa place à Job. Le jeu peut reprendre et Letizi, un temps incertain, prouve que sa blessure n’est qu’un mauvais souvenir en intervenant deux fois magistralement pour stopper les ardeurs vertes. Il ne reste que huit minutes de jeu et comme dans un rêve, c’est la délivrance sur une frappe limpide d’Hellebuyck qui trompe Janot pour la troisième fois. La messe était dite et le penalty manqué deux fois par Job, mais toute fois stoppé deux fois par Janot, ne sera qu’une anecdote d’une victoire amplement méritée par une équipe de Nice courageuse et créative. Le Nice de Marseille était sur la pelouse ce soir et c’est un grand Saint Etienne qui en a fait les frais cette fois.
Mais l’autre bonne nouvelle de cette belle soirée se trouve du côté du classement avec 14 points qui rapportent une 7ème place à un seul petit point de Rennes, Bordeaux et Lyon. Qui n’aurait pas signé pour un tel scénario en début d’année ? Reste maintenant à confirmer samedi au Mans qui vient de réaliser une belle opération avec une victoire (0-1) à Strasbourg qui leur offre la troisième marche du podium de Ligue 1. Déplacement périlleux donc avant la réception de Metz au Ray, le samedi 20 octobre prochain.
Les aiglons se remplument donc et franchissent peu à peu les paliers qui mènent au plus haut. Attention toutefois à ne pas planer mais là, confiance au Général Antonetti pour remettre un peu de sauce commando dans l’escadre rouge et noire. Ben vé, du coup je rachète même Nice Matin demain !
